Ce n’est peut-être pas le lieu pour poster ce billet mais comme un individu seul ne peut facilement obtenir un droit de réponse, j’utilise l’espace disponible.
A l’heure ou les sondages d’opinions, encadrés par la loi et des normes statistiques sont confrontés à une polémique sur leur validité,
on peut s’interroger sur la rigueur des enquêtes journalistiques à base de « clients mystères ».
A vouloir être mystérieux on oublie peut être de se renseigner avant de construire l’enquête et on oublie de poser les bonnes questions par rapport au coût.
Suivie de près par une émission sur France Inter où le seul invité « audioprothésiste » n’est pas en exercice… l’article de Que Choisir m’a un peu fait réagir.
Il est étonnant de constater la coïncidence avec laquelle ce sujet est abordé par les médias lorsque SantéClair ou Afflelou s’y intéressent.
Il convient de critiquer la méthodologie puis de débattre du fond.
Représentativité de l’enquête :
S’il est vrai qu’il existe 3 types d’exercice de la profession la classification des enseignes dans l’article est erronée :
– les audioprothésistes salariés d’un groupe succursaliste : Audika, Amplifon, Optical Center, Audition mutualiste
– les audioprothésistes indépendants sous enseigne commune : Entendre, Dyapason, Audio 2000 mais aussi Audition Conseil, Audition Santé
– les audioprothésistes indépendants sous leur propre enseigne
On constate déjà que l’enquête a oublié Audition Conseil (300 sites) et Audition Santé (400 sites, moitié succursalistes et moitié indépendants sous enseigne)
L’enquête portait donc sur l’ensemble des audioprothésistes mais en oublie deux acteurs majeurs et fait le classement de 8 enseignes.
sources : capture d’écran des enseignes.
Constituée de 40 enquêteurs, 160 points de ventes sont visités mais 15 personnes se feront réellement appareiller, et au final « notre expert, lui a été plus sévère. […] c’est pourquoi les appréciations parfois très positives ont été modérées […] ».
Ce qui signifie que les points de ventes ont été testés sur les devis en moyenne 20 fois mais qu’ils n’ont été testés sur le travail d’adaptation prothétique et de suivi moins de deux fois par enseigne !
Autant les succursalistes peuvent avoir des pratiques proches car issues de décisions centralisées autant les réseaux d’indépendants sous enseignes et plus encore les indépendants sont directement dépendant de leur gérant.
De ce fait juger « les indépendants » avec au mieux 3 appareillages parait complètement absurde.
Qui est l’expert ? De quel droit et sur quel base peut-il être plus sévère que les 15 (seulement) enquêteurs réellement appareillés ? Est-il exempt de tout conflit d’intérêt ?
Qui a payé les appareils auditifs ?
Bref autant de questions qui relativisent la validité de l' »enquête ».
Critères étudiés :
Quel est le travail de l’audioprothésiste ? Aider au choix de l’aide auditive, faire et valider les réglages, accompagner le patient dans l’accoutumance et faire le suivi dans le long terme (audiométries, entretien, réglages et petites réparations).
Sur quoi à porté l’enquête ? La qualité de réalisation du devis pour 160 devis (75% de la note) et pour 15 patients seulement une prestation partielle car sans le suivi dans le temps (25% de la note).
C’est un peu comme si on faisait un guide de tous les restaurants en notant pour 75% la présentation de la carte sur 160 d’entre eux et pour 25% le service (sur 15 d’entre eux) mais jamais la qualité des plats..
Enquête (?) sur les prix :
Les chiffres fournis sont ceux de SantéClair (concurrent de la mutualité et ne pouvant absolument pas être qualifié de neutre dans ce débat) et non les devis de l’enquête…. or SantéClair revendique des prix 40% plus bas et adresse ses assurés chez … Optical Center…
Que doit-on croire ?
Pourquoi ne pas demander les chiffres réels de vente (et non les devis) à l’assurance maladie ?
On cite 60% de marge brute ; est-ce vérifié ? qu’est-ce que cela signifie ?
Comment est utilisée cette marge ? Quel est la part nécessaire à la formation des professionnels dans un métiers qui évolue très rapidement ? Quel est la part de la publicité dans un secteur sous forte pression concurrentielle ? Quels sont les investissements matériels nécessaires pour utiliser des techniques rapidement changeantes ? Que reste-t-il de bénéfice ?
C’est cette répartition qu’il faudrait discuter et mettre en perspective avec d’autres domaines de la santé : les médicaments, les analyses de laboratoires, le matériel médical divers et varié mais aussi d’autres secteurs : les produits vendus en l’état comme les vêtements; l’informatique, la grand distribution… les produits de premieres nécessité (l’eau, l’électricité, les transports…) et surtout les services : soignants, conseils, juristes, comptables, architecte, et bien sûr assurances qui viennent nous proposer de baisser nos prix. Allianz par exemple qui a mis en place avec MAAF la structure « SantéClair ».
http://www.allianz.fr/pdf/18/plaquette_allianz.pdf
Quelques bonnes observations tout de même :
« Les panélistes se sont déclarés plutôt satisfaits du travail et du suivi effectués par les audioprothésistes. […] notre expert, lui a été plus sévère. […] c’est pourquoi les appréciations parfois très positives ont été modérées […] »
« les prix sont peu ou prou comparables et parfois bien supérieurs, notamment pour le haut de gamme en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, ou en Suède […] en revanche la somme restant après remboursement peut s’avérer faible voir nulle […] »
Voila encore une bonne question : le remboursement.
« les points de vente Optical Center consentent à des ristournes de … 1500€ en moyenne. Vous pensez faire une bonne affaire ? Pas tant que ça. »
« Le suivi » est important.
Les bonnes questions qu’il aurait aussi fallu se poser :
- Combien d’audioprothésistes utilisent des méthodes de réglages objectives contrôlées et combien se contentent du préréglage des fabricants ?
- Combien d’audiogrammes, de réglages, de conseils, de mesures de validation des réglages, de nettoyage et remplacement (gratuits) de petites pièces pendant la période de suivi ?
- Combien d’années de suivi ?
En ne cessant d’affirmer sans preuve une durée de vie moyenne (!) de 4-5 ans on favorise le renouvellement abusif de professionnels peu scrupuleux.
En réalité la durée de vie est nettement supérieure. Par exemple, en ce qui me concerne, je suis des appareils pendant plus de dix ans, la durée moyenne s’élevant à plus de 8 ans. Le forfait de prestation n’est ainsi plus du tout aussi « cher » que si on paye cette somme (et l’appareil) tous les 4 ans…
- Quel est le véritable intérêt pour les assureurs de créer des partenariats ?
En optique la « négociation » porte sur un « flux de clients potentiels » apportés par l’assureur en échange d’une baisse du prix pour l’assuré du réseau (au détriment des autres car il faudra bien équilibrer l’ensemble) et pourquoi pas d’une rémunération de l’assureur ainsi remercié d’apporter ce flux… Outre le fait que le client perd le choix du prestataire, il devient lui même une valeur qui s’échange… un actif objet d’une transaction…
lire à cet égard ce qui se passe en optique : http://opticien-presse.com/news/news_details.php?rubnewsid=3185
Conclusion :
Comme toute profession libérale/prestataire de service, le prix de la prestation dépend beaucoup de la qualité du professionnel.
Iriez-vous comparer des médecins ou des avocats au mieux sur leur façon de faire un devis au pire sur leur tarif uniquement ?
Le prix doit être mis en rapport avec les méthodes de travail (et non seulement de devis) et la qualité et durée du suivi (à long terme).
Conseil si vous êtes audioprothésiste :
Ne vous ridiculisez pas à facturer des appareils très chers et des prestations à 1€ , cela signifie que vous ne servez à rien et que l’appareil est vendu en l’état.
N’ayez crainte de mettre en avant votre prestation, calculez votre tarif en fonction de la qualité de votre travail et continuez à vous améliorer.
Conseil si vous devez vous équiper :
Multiplier les devis, pourquoi pas, mais vous n’aurez une idée que d’un élément : le prix.
Méfiez vous des offres alléchantes, le suivi étant vendu par avance, qu’est-ce qui vous garantit que dans 6 ans le professionnel choisi sera toujours en mesure de vous proposer des rendez-vous de qualité gratuitement comme la loi l’y oblige ? Ne préfèrera-t-il pas vous pousser à remplacer votre aide auditive dans 4 ans ?
Rappelez-vous que vous achetez aussi un service et que si celui-ci ne vous convient pas vous ne pourrez pas aller facilement voir un autre audioprothésiste pour les réglages !
Ne suivez pas la publicité et renseignez-vous, prenez des avis auprès des médecins, des associations de malentendants, de vos amis déjà appareillés…
Brice Jantzem,
audioprothésiste indépendant sous enseigne coopérative.
Ce billet n’engage que son auteur qui s’exprime uniquement en son nom propre.
Bonjour
j’ai lu les commentaires. Attention au syndrome du cibiste. J’ai écouté il y a d nombreuses années s’enguirlander des tas d’inconnus. J’ai revendu ma CB.
Moi je cherche un audioprothésiste normal dans ma ville et je compte sur internet pour m’y aider. mais comme pour les restos il y a des tas d’avis négatifs de concurrents pour fausser le marché. Le marché n’existe que si on connaît la chose et le prix. Je ne trouve que peu de renseignements sur l’une et l’autre. Siemmens (s’il fabrique) est il meilleurs que le chinois ?
Quand je demande a mon ORL ou il faut s’adresser, car lui devrait connaître les mauvais, il ne réponds rien ! Donc ou trouver un avis non souillé concernant un vrai professionel ?Sur Strasbourg.
Bien cordialement à tous
Jack
Bonjour
Je ne sais où m’adresser … Je suis malentendante et regarde la TV avec les sous titrages ….
En ce qui concerne la pub amplifon je trouve qu’ils y vont un peu fort ! Et oui …
Pas de sous titres et et la réclame à été tourné en anglais !!!! Les sourds ne peuvent même pas lire sur les lèvres …. Que penser ? C’est à mourir de rire ou c’est une insulte ?
Pardonnez moi …ce courrier n’est pas contre vous mais contre le service pub amplifon
Madame Henry
Je suis un particulier et vient de vivre une expérience malheureuse.
Je me suis équipé avec des appareils haut de gamme donc d’un prix certain. Je me suis adressé à une enseigne (mixte optique d’abord, audition ensuite) recommandée par ma mutuelle. Elle pratiquait des prix abordables et voulait bien me fournir la marque que j’avais choisie.
Dans un premier magasin, j’ai été reçu par une assistante, mais j’ai vu, à ma demande, une audioprothésiste qui au moment d’installer les prothèses n’était pas là, mais une autre assistante pouvait très bien me prendre en charge, j’ai refusé et depuis aucune nouvelle.
Deuxième magasin, dans le département voisin, 40 km de mon domicile, j’ai vu directement l’audioprothésiste avec qui j’ai fait affaire. Après 2 mois m’a annoncé son départ me disant que son remplaçant était le monsieur que j’avais vu en formation avec elle (j’ai pensé qu’il s’agissait de le former sur matériel nouveau) , qu’il était bien audioprothésiste et qu’il pourrait affiner les réglages qu’elle avait commencé. Malheureusement, j’ai eu entre les mains une carte de visite du monsieur lui donnant le qualificatif de « responsable audition ». La gérante du magasin m’a avoué que non il n’était pas audioprothésiste, mais qu’elle pourrait en faire venir un, d’un 3° département et que je pourrai le voir dans un
magasin équipé lui pour les mesures in Vivo, à 95 km de chez moi au lieu de 40 pour le 1°.
J’ai signalé le problème au groupement dont fait partie ma mutuelle et qui vous oriente vers ses partenaires. On m’a trouvé quelqu’un qui paraît-il s’engage à finir le travail, ce sont des « arrangements entre les membres ».
Etant très gêné de me trouver dans une telle situation, j’ai soulevé le problème des prestations que j’ai payées avec les prothèses et qui ne seront pas effectuées, voilà la réponse :
« en audioprothèse on paie un suivi à l’avance et indissociable du tarif global, et cela même si on ne l’utilise pas. »
Je suis actuellement en retraite, je travaillais auparavant dans le bâtiment, on ne gagnait pas l’argent aussi facilement.
Je pense que c’est aux audioprothésistes de mettre de l’ordre dans leur maison. D’abord de ne pas laisser faire n’importe quoi par n’importe qui et en particulier ne pas se laisser accaparer par les opticiens, ce sont 2 métiers complètement différents.
Bonjour Monsieur
Je vous approuve totalement. Un audioprothésiste est un professionnel de l’appareillage auditif, qui a passé des examens pour avoir un D.E. (Diplôme d’Etat), au minimum, comme les kinés, infirmiers, etc.
Ce diplôme est enregistré auprès des autorités de santé de son département d’exercice, et ce professionnel a un numéro ADELI rattaché à l’enregistrement de son diplôme. C’est ce numéro, et le nom du diplômé qui va avec, qui apparaît sur les devis et factures, et qui devrait être visible ou vous être montré sur demande.
D’autre part, je constate malheureusement que vous avez été « aiguillé » par votre mutuelle, qui bien souvent, travaille avec les professionnels prêts à proposer les « meilleurs tarifs ». Et souvent pour celà (comme dans le bâtiment), il va falloir rogner sur les coûts…
Voilà peut être pourquoi on peut se retrouver tenté, dans certaines chaînes, de rogner sur le nombre de diplômés, etc.
Je milite personnellement pour « un jour d’ouverture/un diplômé ». Il est inadmissible en effet que vous vous présentiez avec un problème qui peut nécessiter l’intervention de l’audioprothésiste, et que la personne qui soit là ne soit pas compétente.
C’est malheureusement tout ce que je peux vous dire. Je regrette amèrement ce qui vous est arrivé.
Bonjour Monsieur,
Puisque nous nous nous sommes engagés dans un parallèle entre le bâtiment et l’audioprothèse, je voudrais souligner une différence fondamentale à mon avis :
– dans le bâtiment, même si l’on a rogné les marges, le travail doit être fini et bien fait (réception de travaux) avant d’être entièrement payé.
– en audioprothèse le travail est entièrement payé et même si les prix n’ont pas été tirés (ver le bas), on n’est pas certain qu’il sera fini, ni même qu’il sera bien fait (aucun contrôle, à ma connaissance et des gens insatisfaits).
C’est malheureusement, comme vous dites un constat.
Pensez-vous qu’en matière de rééducation, de physiologie, de correction d’un sens, le « travail » puisse avoir une fin ? Puisse être « achevé » et définitif ?
Je pratique depuis une 20aine d’année, et plus je vais, plus j’en doute.
Le problème c’est l’entretien, à LIMOGES AMPLIFON sait vendre, mais l’entretien au bout de 2 ans ne se fait plus, oublié plus de courrier sauf pour les PUB (ventes d’accessoires).
Moi, j’ai eu 4 prothèses en 38 ans. La première je l’ai gardée 18 ans (contour ), la deuxième, 4 ans ‘(intra) , la troisième; 4 ans (intra) et celle que je porte actuellement, je l’ai depuis 11 ans (contour) . Je vais probablement devoir la changer, car on me dit que les pièces de rechange pour réparer un potentiomètre n’existent plus (dixit un audioprothésiste sûrement intéressé à m’en vendre une autre) ?
Ce que je veux dire, c’est que pendant ces 38 ans je n’ai jamais bénéficié de quelque suivi que ce soit, car j’en ai jamais eu besoin. Les seules interventions ont consisté à renouveler l’embout silicone qui à la longue se desséchait (mais facturé). Pourtant, ce fameux « service » dont vous vous réclamez pour justifier le prix de ces prothèses, je l’ai payé à 4 reprises et à l’avance. Faut le faire…. Actuellement ce service est facturé entre 300 € et 400 € selon les appareils, ce qui vient alourdir considérablement le prix de la prothèse dont la marge bénéficiaire est très importante . Trouvez-vous ça normal ? Vous êtes probablement la seule profession à faire payer d’avance et d’office des prestations dont on ne bénéficiera pas forcément, pour x raisons. Ne serait-il pas plus juste de faire payer à l’acte ?
Cordialement
bonjour,
j’ai 43 ans, suis appareillée depuis l’âge de 3 ans…
je suis professionnel de santé et je travaille dans mon cabinet médical +domicile.
je suis actuellement appareillée du côté droit pour convenance personnelle. Ayant besoin d’un deuxième appareil identique au premier pour m’en servir « d’appareil de secours » si le premier tombe en panne, je suis allée voir plusieurs audiopr afin de leur demander des devis. je suis rentrée chez moi bredouille. Aucun devis ne m’a été proposé. ce que l’on m’a proposé :
-une autre marque
-un café
-une empreinte dont je n’ai pas besoin car avec le numéro de série de mon appareil elle est reproduite en 3D par le fabriquant
-un audiogramme car soi-disant le prix varie en fonction de la surdité (ah bon????) que j’ai refusé aussi car je demande le « duplicata de mon premier appareil acquis en sept 2012. Pas besoin d’audiogramme pour en savoir le prix.
Au vu de ces sympathiques rdv qui m’ont fait perdre du temps, je me suis dépêchée de téléphoner au fabriquant, lui expliquant que je ne parvenais pas à obtenir un devis .
L’audio de la marque m’explique ce que je sais : les audiop ont une obligation légale de fournir des devis avant de vendre un appareil. Et qu’il peut me refaire le mien à l’identique, avec le numéro de série et le lieu d’achat du premier exemplaire.
je considère que les malentendants sont pris rééllement pour des imbéciles par ces vendeurs. Car à mon avis ils ne sont plus audioprothésistes mais vendeurs. Les deux que j’ai vus étaient littéralement nuls. Je retourne chez le premier qui m’a vendu le premier appareil . Il était tellement vexé que j’aie pu tel au fabriquant qui lui a demandé pourquoi il ne faisait pas de devis que j’ai obtenu un appareil à 1000 euros, deux fois et demi moins cher que mon premier achat où j’avais considéré être volée.
J’espère que ce commentaire ne sera pas effacé car manifestement lorsqu’un sourd est un peu habile, il est effacé car « gênant ».
je reçois des sourds dans mon cabinet et je vois leur fragilité et leur dépendance face à ces prothèses. Il est vite fait de leur faire avaler n’importe quoi quant à l’achat. Pour les personnes âgées, c’est le même problème, la plupart ont des prothèses très mal adaptées qui finissent dans des tiroirs… avec des audioprothésistes impossibles à joindre dès que l’achat est fait , barrière de secrétariat intéressante dans ce cas….
Bonjour madame,
Je farfouillais dans les entrailles du blog pour les MAJ et je vois votre commentaire… dans les indésirables ! Juré, ce n’est pas moi ou Sébastien GENY, c’est le moteur Askimet (trie les indésirables).
Donc votre commentaire n’est pas indésirable, bien que le blog ne soit pas un espace pour ce genre de commentaires de malentendants, mais plutôt tourné vers les professionnels. Vous l’aurez compris, notre démarche à travers ce blog est d’élever, dans la mesure de nos petits moyens intellectuels, l’intérêt de nos confrères pour des sujets que nous jugeons importants pour l’audioprothésiste et donc en retour, pour son patient.
Son PATIENT, oui, ce nom n’est pas choisi au hasard. Vous êtes certes un consommateur (puisque nous sommes des commerçants..), mais nous sommes également des paramédicaux avec nos obligations. Autant je ne supporte pas en tant que professionnel d’avoir à fournir un devis sur un coin de bureau quand un malentendant me tend l’audiométrie de l’ORL en me demandant « Combien ? », autant, comme vous le décrivez, un devis ne doit pas se faire à la légère.
Pour faire simple, l’audioprothésiste se doit de faire des tests COMPLEMENTAIRES à ceux de l’ORL (ne s’y substituent pas, mais les enrichissent): tests vocaux différents des FOURNIER disyllabiques, recherche d’inconfort vocal et tonal, mesure audiométrique largement préférable aux inserts (et pas au casque), REUR, RECD, empreintes (ne serait-ce que pour avoir l’orientation des CAE et la faisabilité de tel ou tel couplage auriculaire). Et avant tout, une anamnèse sérieuse: qui êtes-vous ? que recherchez-vous ? que pouvez-vous/voulez-vous financièrement (n’oubliez pas que ce choix vous appartient) ? Quels sont vos possibilités de prise en charge (vous êtes en activité, vous avez peut être droit à l’AGEFIPH) ? L’état/la taille de vos CAE permet-il toutes les formes d’appareillage ? etc. etc.
Vous n’avez manifestement pas eu ces services que vous étiez en droit d’attendre, je le déplore. Faites jouer la concurrence.
Mais ne pensez pas non plus l’appareillage en tant que « consommateur »: ce n’est pas un produit « à emporter ». Les termes de « refaire à l’identique », « refaire une empreinte sur un scan existant », « faire un devis d’après l’audiométrie de l’ORL », non, ces demandes ne sont et ne seront pas acceptables par un audioprothésiste qui se respecte ! Le tout au bas mot pour un bilan pré-prothétique de 1 heure minimum…
Tous pourris…
On apprécie toujours ce genre de jugement à l’emporte-pièce.
Je (nous) dois être un cas: pas de « franchise », pas de « centrale d’achat », pas d' »enseigne », je n’achète pas les appareils 100 dollars ou euros, je me forme, je m’informe, j’aime mes clients, j’ai la faiblesse de croire à la réciproque,etc… Vous parlez de qui ? de quelle profession ?
Et puis il faut arrêter de vivre dans le monde merveilleux de Candy: personne, dans aucun domaine de la distribution ne paye le prix de fabrication d’un produit. Ni les audios ni les autres. Une aide auditive, un processeur, une voiture, des chaussures, un iPod, etc. ne coûtent rien à la fabrication (dommage pour l’écologie), c’est la recherche, les salaires de la recherche, l’application (ou adaptation ou suivi) du produit que vous payez en ce bas monde.
Je milite à titre personnel (même au sein de mon entreprise 😉 ) pour enfin se désolidariser du prix de ce merveilleux mais « foutu objet » qu’est l’appareil auditif: le calcul d’un prix « au coeff » me semble une hérésie.
Quand vous parlez « audioprothèse » et surtout « audioprothésiste », vous parlez de l’objet. C’est une erreur, commise y compris par les audioprothésistes eux-mêmes. Assimiler notre profession à un objet ne nous rendra que dépendants des fabricants, du marketing, de la publicité, bref ce n’est pas notre quotidien. Un article de loi à l’étude interdisant la publicité serait d’ailleurs bien avisé d’être adopté en l’état du projet.
On vous a proposé pour 4200€ des « appareils », mais même pour un quart du prix, vous ne vous seriez pas fait appareiller à cet endroit: vous attendiez autre chose. Et cet autre chose n’est pas sorti des chaînes de montage d’une usine asiatique.
Notre travail (comme il se conçoit) consiste à adapter, contrôler, suivre, entretenir, nous former, vous informer, etc. Ceci, oui, a un prix: celà s’appelle le service.
Vous semblez en avoir manqué…
A M. Delerce et M. Geny (désolé pour l’accent:-)): non, pas tous pourris ! La preuve je l’ai trouvé l’audio qui fait du vrai service…Quant au monde de Candy, je n’y vis pas non plus…Tout service mérite salaire, on est d’accord, et la marge est nécessaire. Mais trop de marge minimise le volume (oui, je sais, vous allez me répondre que vous ne faites pas de l’abattage…), et donc le nombre de personnes appareillées…Si vous aimez rendre service aux gens, alors rendez l’appareillage accessible au plus grand nombre,sans pour autant baisser drastiquement vos revenus, et ils vous le rendront bien, car ils vivront mieux en étant appareillés ! Et mdernisez votre image, qui aujourdh’ui est synonyme de sénélité: « Ah! tu vas voir un audio? houla..ca y est, t’es comme Guy Roux et Robert Hossein… ».J’ai 40 ans, et mes connaissances de cet âge qui commencent à avoir des soucis d’audition sont tous réticents à tester des aides pour 2 raisons: l’image véhiculée par les aides (petit point à corriger dans le discours d’1 audio » je vous assure Monsieur, on ne les voit absolument plus les contours ». Ben voyons…A moins d’avoir une coupe de cheveux à la Bernard Thibaut de la CGT, ça se voit !) et le prix !!!
Messieurs, l’augmentation du taux d’appareillés en France dépend de vous ! Je suis convaincu que vous pouvez le faire, sans être philantropes!
Cordialement !
Pourquoi n’efface-t-on pas de si vils commentaires ?
Ils ne reflètent pas une opinion construite, et encore moins sincère. La dose de conneries y est incroyablement élevée.
Salut CG ! J’ai un soucis, je suis démocrate et tout le monde à le droit de parole sinon je ne ferais pas un blog. Je pense que tout le monde détient un bout de la solution (même un petit bout) et entendre les détracteurs est, à mon sens, une bonne chose pour tout le monde. C’est la force d’un débat, tant qu’il est respectueux dans un sens comme dans l’autre. Amitiés CG, grand pourfendeur du décibel (j’avoue que je me sens
semblehumble* eu égard à tes connaissances (je n’ai jamais eu l’occasion de te le dire ;-))) A +* Oui CG tu as bien décrypté 😉
C’est une marque de fabrique, un slogan:
« Chez les Génies, rien sous l’tapis ! »
–> je sors…………………………..
Tant qu’il y en a dans le caleçon ! Ok, on sort tous les 2, ça devient graveleux…
Je suis moi aussi démocrate, et j’adore les débats, mais comme tu le dis, il faut du respect. Et du respect, les commentaires de DEJON en sont vides !
Il n’en résulte qu’une charge virulente, réductrice et totalement décomplexée.
« Vous les audio, ne supportez pas que quelqu’un marche sur vos plates-bandes, car vous défendez becs et ongles la poule aux oeufs d’or…. »
« Les audio y sont pour « se faire la main » avant d’aller ouvrir 5 (voire plus !!!) centres (dans lesquels une assistante quelconque va jouer le rôle de l’audio), histoire de toucher le pactole… »
« petit point à corriger dans le discours d’1 audio » je vous assure Monsieur, on ne les voit absolument plus les contours ». Ben voyons… »
Ce n’est même pas une opinion, il semble n’y avoir rien à sauver chez l’audioprothésiste à la lecture de ces commentaires. Pourquoi argumenter ?
Quoiqu’il en soit, c’est toi qui a la gestion des commentaires, mais laisser « traces » de ce genre de remarques, c’est juste permettre à des personnes de les lire, ce qui est l’objectif de personnes comme DEJON. Et la virulence est souvent plus porteuse, derrière un écran, qu’un écrit raisonné…
Amitiés. (Faut pas se sentir humble – si je décrypte bien -, tu me dépasses dans d’autres domaines).
Allez pour calmer tout le MONDE ! On est pas les seuls à défendre notre profession et nos tarifs ;-). Les mutuelles et autres para-mutuelles (exemple d’une corporation, au hasard, pouf comme ça ! ;-)) le font aussi, voir mieux que nous ! (c’est pas moi qui le dit c’est EUROPE1) !
http://bit.ly/oNXFuj
Bonjour a tous, je suis moi-meme en recherche de ma faire appareiller. ayant une maladie de meniere bilaterale etant jeune, je sais a quel point compte le suivi. quant au prix, oui il est eleve. mais apres, je me dis que c est pour plusieurs annees, et surtout, je compare au prix du logement a pairs… qu’on paye tous les mois! alors, evidement, tout est relatif… mais pour moi, tout depend des « priorites » des gens… que ce soit le prix qu’ils depensent pour les animaux, aussi… beaucoup d’argent! alors si on a besoin d’etre appareille, faut se dire que comme les lunettes, aussi fort cheres, et tous les ans pour beaucoup, il faut penser que non ce n’est pas juste un objet, mais qu’il y une personne derriere. qui merite un salaire. en tant qu’artiste, je sais a quel point la remuneration de notre travail est importante. plus ce que les gens pensent: ah mais tu aimes ce que tu fais, alors c’est normal, faut faire plaisir aux autres!
Cordialement
Oui, belle réponse bien construite!
Heureusement que des audios continuent à insister sur leurs compétences de techniciens! L’aide auditive est un outil parmis d’autres pour améliorer le quotidien du patient. L’audio est indispensable pour aider et conseiller sur l’utilisation de cet outil.
Concernant les « mutuelles », c’est pas foutu d’avance, les patients nous on les voit en face à face, on peut leurs expliquer!
Les gens qui pensent que l’on vend une technologie, ne sont pas malentendants, n’ont pas de proches malentendant, d’enfant malentendant, n’ont jamais mis les pieds chez un audio, un professionnel.
Ou alors… ce sont de cyniques financiers. Pas impossible…
Comme toi Seb: je m’en f…
On avance, on avance on avance. On n’a plus assez d’essence pour faire la route dans l’aut’ sens. (Souchon).
Merci Brice pour ton analyse.
Du professionalisme, de la formation continue, des moyens en matériels, un suivi digne de ce nom, pas (très très très peu !) de pub, un diplômé D.E. audioprothésiste, une relation de confiance, etc.: consommateurs, ce n’est pas une « moyenne nationale » qui vous donnera la clé d’un appareillage réussi, et a fortiori un « prix maxi bas » non plus (maxi haut aussi…) qui sera le garant de la réussite d’un appareillage réussi. Exercez votre esprit critique !
« 60 millions » passe (un peu, pas totalement) à côté d’une bonne étude: à se focaliser sur LE PRIX en citant les champions des statistiques du secteur, c’est risquer légitimer les assureurs privés qui attendent en embuscade la libéralisation du secteur remboursement santé.
Salut Brice, salut Xav,
Je ne sais pas pourquoi… mais j’ai un peu baissé les bras vis à vis des mutuelles et autres assurances…
Le combat est malheureusement perdu d’avance et nous en sommes les premières victimes…
Je discutais avec un ami consultant qui travaille pour les 20 premières mutuelles et autres assurances privées (d’ailleurs je ne vois plus trop la différence à part le nom) et qui réaliser des logiciels pour ces OCAM.
En gros, il m’explique que le dentiste vend une PRESTATION, l’opticien un PRODUIT et nous une TECHONOLOGIE…
C’est le discours tenu par les nouveaux rois de la santé. Ce qui se passe aujourd’hui avec l’amendement de la HPST sur les réseaux soins va être douloureux le jour où les Français vont se réveiller.
Les SANTECLAIR et autres palteformes de négociations de prix qui fleurissent depuis un an ont pour objectif de mettre aux pas tous les acteurs médicaux et paramédicaux et les pouvoirs publics, exsangues depuis la crise, laissent filer…
Le jour où les Français vont se réveiller quand ils n’auront plus le choix de leurs kiné, infirmières et médecins… il sera trop tard !
De grâce arrêtez avec cette phrase: « Le jour où les Français vont se réveiller quand ils n’auront plus le choix de leurs kiné, infirmières et médecins… il sera trop tard ! »
Où avez-vous lu qu’une assurance santé impose d’aller chez tel ou tel audioprothésiste? Pour avoir vendu des contrtas de santé du réseau Santéclair, je peux vous affirmer qu’un adhérent va où il veut, Santeclair n’ayant qu’un rôle de conseil, sans pouvoir imposer quoi que ce soit. C’est contractuel.
Je suis appareillé. Lors de mon premier achat de prothèses, j’ai vu 5 audio avant de choisir le mien. Les 5 ont essayé de me vendre le top du top, alors que du basique me suffit, un d’entre eux (Amplifon) m’ayant au bout de 30 secondes d’entretien, sans même avoir regardé mon audiogramme ni même m’avoir posé une seule question, proposé une paire à 4200€, avec 4 jours d’essai !!!!
Vous les audio, ne supportez pas que quelqu’un (presse, assurances, associations…) marche sur vos plates-bandes, car vous défendez becs et ongles la poule aux oeufs d’or….
Vous vendez avec des coefficients de marge d’en viron 2 à 2,3, alors que les aides reviennent à 100€ en production.
Votre syndicat régente (son leader porte bien son nom…) l’accès à la profession pour que les parts du gâteau restent alléchantes…Vous nous faites croire que votre valeur ajoutée est énorme, alors que c’est le patient qui dic te les réglages, vous ne serez jamais à sa place. Les fabricants d’aides le disent eux-mêmes: « régler des aides est enfantin »….
Les audio « indépendants » sont tous en centrales d’achat, pour améliorer leurs marges, quant à ceux qui travaillent dans de grandes enseignes, ils y sont pour « se faire la main » avant d’aller ouvrir 5 (voire plus !!!) centres (dans lesquels une assistante quelconque va jouer le rôle de l’audio), histoire de toucher le pactole…
En bref, vous prenez les déficients auditifs pour des PIGEONS, mais attention, cela risque de ne pas durer…Vite, amassez, amassez…
Du calme, Monsieur DEJON, et admettons que tous les 2 nous détenons une part de la vérité : Oui les aides auditives sont trop chères à l’achat pour les audios et à l’achat pour les clients.
J’avoue spéculer sur les mutuelles, maintenant, on ne peut pas exclure qu’un jour des réseaux de soins fermés orientent directement le patient/client.
JE vous trouve bien informer sur le monde des audioprothésistes… car si vous connaissez des fabricants qui disent que régler des aides auditives est infantin… c’est que vous en cotoyer quelqu’uns.
Tercio, J’ai des clients, je ne fais pas de la phylantropie (mon kiné, mon lunettier, mon chirurgien n’en font pas non plus…) tout comme mon assureur agent général que je ne plains pas du tout et qui lui amasse, amasse… Je vous retourne donc le compliment.
et dernier point : je ne vend que très peu de haut de gammes (c’est un choix personnel…) et mes prix sont sages.
Bonjour M Dejon, (qui visiblement ne veut pas rimer avec Pigeon..),
je comprends votre emportement mais vous n’êtes pas sur le bon forum. Sur ce blog vous ne trouverez que quelques audioprothésistes (plutôt indépendants) et non l’ensemble de la profession. Et je pense que si le responsable de ce blog n’a pas censuré votre commentaire ce n’est pas que par principe démocratique (le terme n’est pas bon) mais plutôt parce que parmi nous certains partagent vos critiques sur la profession. Je crois que vous confondez une partie détestable de la profession avec les quelques rédacteurs du blog.
Nous faisons partie de ceux qui s’intéressent à leur métier, le font avec passion et pratiquent des prix modérés permettant certes de bien vivre mais aussi d’investir dans du matériel, des formations, des échanges entre professionnels. Et non pour faire plus de marge, plus de publicité et s’étendre à l’infini.
Je sais, c’est facile de s’autoproclamer « gentil » et de dire que les « méchants » c’est pas nous… Pourtant je pourrai prendre en exemple une profession qui est souvent stigmatisée : celle d’agent immobilier.
Tout le monde trouve exorbitant de payer pas loin de 10000 € de commission pour une transaction immobilière. Tout le monde pense que la mise en relation d’un vendeur et d’un acheteur n’est pas bien compliquée. Et pourtant la grande majorité des acheteurs passent par une agence ou un notaire faisant aussi agence.
Régulièrement on entend dire que des agents peu scrupuleux vendent n’importe quoi à n’importe qui.
etc…
Si j’applique votre raisonnement dois-je en déduire que les frais de commissions limitent le marché.
Dois-je en déduire que tous les agents immobiliers sont des bandits qui s’en mettent plein les poches .
Si c’était aussi simple on verrait des concurrents proposer des tarif dix fois inférieurs et le nombre d’agences aurait largement diminué. Or celles qui disparaissent ne sont ni les moins chères ni celles qui font le moins de publicité (d’ailleurs c’est lié)….
Il y a dans toutes professions un prix « de marché » qui n’est pas très loin du prix nécessaire au fonctionnement de ces entreprises. Certaines gagnent plus d’autres moins mais ne croyez pas qu’il est possible de diviser les tarifs par 5 ou 10.
Tout réduire au prix c’est faire preuve d’une paresse intellectuelle (comparer deux tableaux c’est complexe comparer deux chiffres on sait le faire à 5 ans). Celle ci nous entraine sur une dérégulation dangereuse pour tous.
Il y a dans toutes professions des pratiques plus ou moins déontologiques et un encadrement plus ou moins serré. Ce dont nous avons besoin c’est que le public fasse marcher le bouche à oreille (ou à appareil) pour distinguer les professionnels sérieux des autres.
Ne soupçonnez pas l’audio de vous vendre le top pour améliorer sa marge, c’est peut-etre pour que vous soyez plus à l’aise dans un environnement très variable (bruits, calme…) que vous rencontrez certainement plus à 40 ans qu’à 80.
Vous êtes salarié, vous avez la quarantaine, savez-vous que par le biais d’une RTH et de l’AGEFIPH des aides auditives haut de gamme vous sont intégralement prises en charge ?
Si aucun des 5 audioprothésistes ne vous l’a dit c’est que vous êtes vraiment dans une ville sinistré en terme d’audioprothésiste.
Je sais qu’en effet certains de mes confrères l’oublient pour ne pas différer une vente de 6 à 10 mois. C’est un défaut de conseil.
Bref aidez-nous à lutter contre les pratiques illégales :
– devis sans faire d’audiogramme,
– « assistante quelconque jouant le rôle de l’audio »,
– dénoncez un conseil inadapté (financement, haut de gamme)
– …
mais ne réduisez pas tout au prix et surtout ne mettez pas toute une profession dans le même panier.
bien cordialement
Brice
PS : votre mise en garde « amassez, amassez… ça risque de ne pas durer » me parait déplacée : je ne saurai que trop vous conseiller « comparez, discutez… ça risque de ne pas durer »
Ceux qui amassent sont de grands réseaux cotés en bourse et quand il n’en restera plus que trois par le biais des rachats -le phénomène de concentration des entreprises étant bien en marche (comme dans les domaines de la téléphonie, de l’électricité, du transport, des labos pharmaceutiques…)- c’est le choix de prestataire du patient/consommateur qui se limitera.
bravo Brice.
Rien à redire sur ton papier. T’a pensé à l’nvoyer à 60 Millions de consommateur? (surtout sur la partie santé clair et la reliative « impartialité » de leur expert, et surtout de leur methode douteuse?
Bravo BRICE ! Bien parlé, belle démonstration !