LAFON 22 INA : CE N’EST PAS LA RÉALITÉ PHYSIQUE

Le cercle de Xavier DELERCE qui nous a donné à réfléchir (dans son billet du 28 septembre 2015), m’a fait pensé à cet échange.

Le cercle de Xavier DELERCE qui nous a donné à réfléchir (dans son billet du 28 septembre 2015), m’a fait pensé à cet échange.

Le Professeur J.C. LAFON intervient, avec d’autres éminentes personnalités, dans une émission d’Igor BARRERE diffusée sur FR3.

Le titre de cette émission : « ENTENDRE ».

On peut obtenir cette émission, moyennant quelques euro, sur INA (Institut National de l’Audiovisuel) :

http://www.ina.fr/video/CAC85110022/entendre-video.html

L’extrait d’aujourd’hui se trouve entre les minutes 9.23 – 11.39

Interrogé par une personne (que je nommerai Q comme questionneur), le Professeur J.C. LAFON (que je nommerai Pr) parle :

  • « Pr : le son est un phénomène vibratoire.

C’est un phénomène physique.

La vibration peut être perçue par la peau, peut être perçue au point de vue abdominal sous forme d’une sensation viscérale.

Et quand l’oreille la reçoit, c’est un son

Et ce son, donc, est défini par la physiologie.

  • Q : Donc le rôle de l’oreille c’est à partir de vibrations de transformer ça en son, de faire que nous en ressent…
  • Pr : L’oreille construit le son à partir de la vibration, construit la sensation à partir de la vibration.
  • Q : C’est-à-dire, comment elle fait ça ?
  • Pr : Elle est construite pour ça.

Elle est construite pour que les cellules excitées donnent une sensation au cerveau et cette sensation s’appelle du son.

  • Q : Donc, suivant l’organe qui reçoit finalement le même phénomène, nous on le ressent différemment ?
  • Pr : Nous avons une sensation différente suivant l’organe sensoriel qui le reçoit.

Autrement dit, la sensation que nous avons du monde extérieur est construite par nos sens.

Nous construisons par la vision des choses que nous appelons visuelles, par l’oreille des choses que nous appelons de l’acoustique, du son, mais qui, quand c’est la peau, s’appellent des vibrations et donc la vue du monde extérieur tel que nous l’avons est une vue de nos sens.

Ce n’est pas la réalité physique. »

Vous allez sûrement relire ces phrases plusieurs fois.

Peut-être pour les trouver d’une banalité affligeante, peut-être pour les trouver géniales.

JYM

 

LAFON 21 PAS DE SURDITÉ EN DESSOUS DE 20dB HL DE PERTE AUDITIVE MOYENNE ?

Dans le résumé, réalisé par Xavier DELERCE, de la thèse du Docteur Séverine LEUSIE, on peut lire sous le premier tableau : « En effet, selon cet organisme, il n’existe « pas de surdité » en dessous de 20 dB HL de perte auditive moyenne. »

Dans le résumé, réalisé par Xavier DELERCE, de la thèse du Docteur Séverine LEUSIE, on peut lire sous le premier tableau : « En effet, selon cet organisme, il n’existe « pas de surdité » en dessous de 20 dB HL de perte auditive moyenne. »

J’ai retrouvé un texte du Professeur J.C. LAFON écrit en 1995 et intitulé « AUDITION ET LANGAGE en 1968 » où il est écrit en page 10 -11 :

« LA NOTION DE SEUIL ET CHAMP AUDITIF

On ne connaît scientifiquement que ce que l’on a mesuré ou dénombré. Et notre connaissance s’arrête aux éléments étudiés et préalablement définis.

La connaissance du fonctionnement de la cochlée (organe récepteur des signaux acoustiques situés dans l’oreille interne) est avant tout celle des ses limites et uniquement pour la réception des sons purs (ou de bandes de fréquences) continus dans le temps. On considère en physiologie et en physique une limite extrême des possibilités de l’oreille représentée pour une courbe (dite de Wegel). Elle se mesure dans des conditions acoustiques exceptionnellement bonnes avec des sujets choisis pour la qualité de leur audition. Le niveau de référence physique est :

2 x 10 puissance -5 pascal à 1000 Hertz

référence utilisée aussi pour toutes les fréquences. On remarque ainsi que les sons graves et les sons aigus doivent avoir une certaine intensité au-dessus de ce niveau pour être perçus.

Dans la mesure clinique, le principe de détermination du zéro change : on compare l’audition d’un sujet à l’audition de sujets « standard ».

Autrement dit, le niveau de référence physiologique devient la courbe de Wegel précédemment établie et l’on note note sur le graphique la perte en déciBEL, par rapport à l’oreille normale. Le déciBEL, unité de mesure des sons, correspond au logarithme du rapport des pressions du niveau mesuré au niveau de référence, physique pour la courbe de Wegel, physiologique pour l’examen audiométrique.

En fait, malheureusement, la définition du niveau de référence audiométrique n’a pas été donné par des physiciens, mais par des psychologues-audiologistes. La notion de seuil est normalisée à partir des réponses de 50% des sujets étudiés. Le seuil n’est plus la limite physiologique mais l’exploitation statistique d’une population. Il devient ainsi différent aux U.S.A., en Angleterre, en France, en Allemagne, suivant les valeurs adoptées par les comités de normalisation. Pour remédier à cet état de fait, une commission internationale (I.S.O.) a défini un standard ces dernières années, se rapprochant des normes physiologiques.

Par ailleurs, on sait que la marge d’erreur entre l’audition de « quelque chose » et la certitude d’entendre un son peut dépasser 10 dB suivant l’état d’attention du sujet. Le seuil n’est pas une limite précise, mais une zone d’incertitude et de probabilité. Nous verrons de plus que, d’un sujet à l’autre, on rencontre dans ce niveau de seuil des variations dépendant des qualités de structuration des perceptions, variations physiologiques, sans aucune signification « auditive », qui peuvent dépasser 10 dB.

Autrement dit, dans de bonnes conditions de mesure, dans des cabines sourdes bien construites avec un audiomètre correctement calibré, on peut rencontrer des variations qui, à la limite, peuvent atteindre 20 dB, sans qu’il s’agisse de modifications anormales et sans que l’on puisse attribuer à un groupe de sujets déterminé une modification significative. Avec les courbes de référence I.S.O., ces variations sont incluses entre 0 et 20 dB. Toute courbe comprise dans ces limites peut être considérée comme subnormale. Si la plupart des courbes se situent entre 5 et 15 dB, la répartition statistique d’une population prise au hasard, sans atteinte de l’oreille, sans perturbation de la perception, fait apparaître une probabilité un peu plus large. Lorsqu’on sait par ailleurs que l’échelle de mesure va de 5 en 5 dB, donc, par définition, qu’un chiffre avancé est estimé à + ou – 5 dB; on est surpris de voir attribuer une signification à des variations qui n’expriment que la marge d’erreur de la mesure effectuée »

JYM

LAFON 20 NOURRISSON ET PERSONNE ÂGÉE, MÊME FINALITÉ

J’abandonne le fil de mes parutions car je viens de lire le blog de Xavier « Apprentissage, rééducation précoce et déclin cognitif ».
Cela m’a fait immédiatement pensé à ceci :
En 1985 le Professeur J.C. LAFON intervient, avec d’autres éminentes personnalités, dans une émission d’Igor BARRERE diffusée sur FR 3.
Le titre de cette émission : « ENTENDRE ».
On peut obtenir cette émission, moyennant quelques euro, sur INA (Institut National de l’Audiovisuel) :
http://www.ina.fr/video/CAC85110022/entendre-video.html
L’extrait suivant se trouve entre les minutes 33.45 – 35.56.

Interrogé par une personne (que je nommerai Q comme questionneur), le Professeur J.C. LAFON (que je nommerai Pr) répond :

  •  »
    Q : Une fois que le langage est acquis, c’est définitif. Une acquisition pour toujours.
  • Pr : Non, pas du tout.
    Le langage doit être entretenu pour persister, comme la parole d’ailleurs.
    Il faut parler, il faut écouter pour garder son acquis.
    L’acquis se perd progressivement.
  • Q : Donc, dans les surdités acquises, il faut faire très attention.
  • Pr : Ah ! Surtout d’abord à la parole.
    C’est la première chose qui commence à disparaître ou à se détériorer.
    La parole devient plus rapide, la mélodie n’est plus très bonne, l’articulation, on parle au rythme de sa pensée.
    Autrement dit l’articulation devient plus floue, plus estompée et donc moins intelligible.
    Le langage moins, parce que la surdité acquise, en tout cas chez l’adulte, a la possibilité de lire et donc d’avoir un contact avec la langue donc de garder, à travers la lecture, les acquis de langage qu’il n’a plus aussi bien à travers son audition.
  • Q : C’est la parole donc qui risque d’être abîmée ?
  • Pr : La parole oui plutôt.
    La parole plutôt.
    Par contre, chez les personnes âgées où il y a un problème de langage, parce que le langage se détériore progressivement avec l’âge, c’est inéluctable, cela fait partie de la vie et de la sénescence et du vieillissement.
    Si on n’entretient pas un niveau de langage, on n’arrive plus à récupérer ce niveau là parce que l’apprentissage chez la personne âgée est très difficile.
    On ne réapprend pas un langage qu’on a perdu.
    Et il faut faire très attention chez les personnes âgées de socialiser la personne.
    C’est-à-dire, dès qu’elle commence à être à-part, à s’écarter du groupe familial, à quitter les discussions.
    Il faut, à ce moment-là veiller, d’une part à son niveau de langage, d’autre part à son niveau d’audition, l’audition qui est la clé de la communication, donc la clé du développement du langage.
    Il faut appareiller précocement les personnes âgées.
    C’est assez curieux de voir qu’on retrouve chez le vieillard ce qu’on a chez le nourrisson.
    On appareille le nourrisson pour qu’il ait un accès au langage et qu’il construise son langage avec des traits acoustiques.
    Et chez le vieillard, on appareille précocement de la même façon, pour sa communication. »

 

Xavier merci. Quel merveilleux et combien important métier que le nôtre !

Ton blog me confirme aussi dans mon intention de traiter au Congrès (si l’on veut bien encore de moi en 2016 Emoji) un sujet qui évoquerait l’Audition, le Langage, de l’Audition au Langage.

JYM

LAFON 19 L’IDENTIFICATION DE L’ADULTE (1)

Tout au long de ce que je vous ai écrit à propos des listes du test phonétique, le terme erreur ou distorsion phonétique est souvent revenu.

Tout au long de ce que je vous ai écrit à propos des listes du test phonétique, le terme erreur ou distorsion phonétique est souvent revenu.

Mais on peut se demander quelles erreurs/distorsions sont les plus facilement commises par l’adulte.

 

Le Professeur LAFON nous éclaire sur celles-ci pages 196 – 197 de son livre « Le test phonétique et la mesure de l’audition » où il livre ses statistiques réalisées sur les distorsions phonétiques faites, d’un côté par l’adulte sourd et de l’autre par l’adulte entendant souffrant d’un trouble d’intégration :

« Une deuxième série de résultats concerne des adultes  entendants et sourds. Nous en avons choisi une centaine qui présentaient, pour les uns des surdités (surdités congénitales, surdités acquises traumatiques, labyrinthisation d’affections d’oreille moyenne, surdités de sénescences), pour les autres des difficultés de compréhension (perturbations d’intégration). Ces derniers ont été classés en fonction des résultats donnés par le test phonétique sur leur niveau d’intégration…

Nous trouvons statistiquement les perturbations suivantes chez le sourd :
  • de 10 à 8% f
  • de 8 à 6% v, m, an, d n, p
  • de 6 à 4% on, b, s, i, z
  • de 4 à 2% t, œ, r, je, in, ch
et dans les difficultés de compréhension :
  • de 12 à 10% f, n
  • de 10 à 8% v
  • de 8 à 6% d, b, p
  • de 6 à 4% z, in, ch, s, t, l, r
  • de 4 à 2% an, j, on, m

La comparaison de ces deux statistiques montre que… les phonèmes /f/, /n/et /ch/ sont relativement mieux perçus par le sourd ; /f/ 8.1% contre 11.3% ; /n/ 6.3% contre 11% ; /ch/ 2.1% contre 4.6%… /r/ 2.4% contre 4% ; /in/ 2.1% contre 5.1%…

Inversement… le /on/ est moins bien perçu par le sourd (5.7% – 2.7%), de même que le /m/ (7.2% – 2.1%)… Notons encore le phonème /œ/… (2.7% -0.5%) et le /an/ (7.2% – 3.8%)… Les autres variations ne se distinguent pas des marges d’erreurs… les qualités acoustiques des phonèmes expliquent les difficultés de compréhension »

 

Ces mêmes lignes, en langue anglaise, pages 197 – 198 du livre « the phonetic test and the measurement of hearing », pour une diffusion internationale Emoji :

« A second series of results concern adults. Here again, we considered two groups : deaf subjects (congenital deafness, traumatic deafness, middle-ear affections, deafness of old age) and subjects with normal hearing but comprehension difficulties (integration troubles). The latter were classed according to their integration level as indicated by the phonetic test…

We find the following distortion frequencies in the deaf adult :
  • from 10 to 8% f
  • from 8 to 6% v, m, an, d, n, p
  • from 6 to 4% on, b, i , s, z
  • from 4 to 2% t, œ, r, je, in, ch
and in the adult with comprehension difficulties :
  • from 12 to 10% f, n
  • from 10 to 8% v
  • from 8 to 6% d, b, p
  • from 6 to 4% z, in, ch, s, t, l, r
  • from 4 to 2% an, j, on, m

Comparison of the two above lists shows that… the deaf adult perceives the phonemes  /f/, /n/ and /ch/ rather better than the adult with identification difficulties : /f/ 8.1% as compared to 11.3%, /n/ 6.3% as compared to 11% and /ch/ 2.1% compared to 4.6%… /r/ 2.4% and 4%, /in/ 2.1% and 5.1%…

In the other hand… the /on/ is not perceived so well by the deaf subject (5.7% – 2.7%), nor is the /m/ (7.2% – 2.1%)… We may also mention the /œ/… (2.7% – 0.5%) and the /an/ (7.2% – 3.8%)… The other variations are not statiscally significant… the acoustic properties of the phonemes explain the comprehension difficulties »

 

Vous allez sûrement  relire plusieurs fois ces phrases écrites par le Professeur LAFON.

Peut-être pour les trouver d’une banalité affligeante, peut-être pour les trouver géniales car elles répondent à une question que vous vous posez depuis longtemps.

 

Pour ceux qui aimeraient des renseignements du même ordre pour les enfants, je tiens à leur disposition les pages 193 à 195 du livre du Professeur LAFON « le test phonétique et la mesure de l’audition ». Merci de m’en faire la demande.

 

JYM

LAFON 18 MA PRATIQUE QUOTIDIENNE DU TEST PHONÉTIQUE

Je n’utilise pas la liste d’intégration pour la raison donnée dans « LAFON 14 LA LISTE D’INTÉGRATION ».
Mais peut-être ai-je tort !

Je n’utilise pas la liste d’intégration pour la raison donnée dans « LAFON 14 LA LISTE D’INTÉGRATION ».
Mais peut-être ai-je tort !
Je viens de relire ce LAFON 14 et il me semble, à la réflexion, que la figure 10 page 154 pourrait apporter un approfondissement dans ma pratique.
A suivre donc.
Il y a sûrement maintes manières d’envisager la passation des trois autres épreuves que sont la liste cochléaire, la liste de recrutement et la liste de balayage.
Pour ma part il me semble important de savoir, en premier lieu, si la personne que l’on veut appareiller a un trouble d’intégration ou en est exempt. Pour cela je pratique, de suite, la liste de balayage.

  • Si la personne est exempt d’un trouble d’intégration, donc si seule la cochlée est en cause, cela devient un « simple » problème d’audibilité que je peux penser nettement améliorer avec l’appareillage auditif.
    Dans un tel cas, je continue donc par la liste cochléaire puis la liste de recrutement si besoin (en cas de vertiges associés, en cas de distorsion spatiale ou en cas de distorsion spatiale aggravée).
    Au niveau de l’appareil choisi, le haut de gamme est à privilégier si financièrement cela est possible car la personne pourra tirer avantage des réducteurs de bruit, des nombreux canaux, des divers algorithmes embarqués…
  • Si, par contre, la personne a un trouble d’intégration, il sera difficile de redonner une bonne compréhension avec l’appareillage auditif spécialement dans un milieu bruyant.
    Au niveau de l’appareil choisi, un entrée de gamme voire un moyen de gamme peut alors suffire car le problème n’est plus purement physiologique, il est devenu neuro-physiologique et physio-psychologique.
    Je continue tout de même ici aussi par la liste cochléaire et la liste de recrutement si besoin (en cas de vertiges associés, en cas de distorsion spatiale ou en cas de distorsion spatiale aggravée).
    L’appareillage doit, dans les deux cas, diminuer au maximum le nombre d’erreurs phonétiques commises.

Mais, je sais que les résultats seront meilleurs lorsque la personne n’a pas de souci d’intégration.
Pour quantifier l’apport de l’appareillage, je recherche le gain prothétique vocal.
J’utilise pour cela, en champ libre, les éléments de la liste cochléaire à des niveaux décroissants allant de 90 dB SPL à 40 dB SPL par pas de 10 dB SPL.
Je pratique ainsi oreille par oreille sans appareil, puis après avec appareil, en utilisant les mêmes mots pour un même niveau.
Je pense à utiliser le tableau mis en avant par Xavier BASCLE (voir « LAFON 7 LA LISTE COCHLÉAIRE (2)« ) pour vérifier que l’apport de l’appareillage est réellement significatif.

 

J’espère vous avoir convaincu, tout au long de ces 18 parutions, de l’intérêt à utiliser le Test Phonétique du Professeur J.C. LAFON. Mais le Professeur J.C. LAFON a beaucoup écrit ou dit après ce livre de 1964 « Le Test Phonétique et la Mesure de l’Audition ». Je vais essayer de porter à votre connaissance, dans les prochaines parutions, les sujets qui ont attiré mon attention.

Merci.
JYM

LAFON 17 DIE LISTEN DER PHONETISCHEN TESTS AUF DEUTSCH‏

Au cours du dernier Congrès des Audioprothésistes qui s’est déroulé en Avril 2015, j’ai eu l’occasion de rencontrer un confrère intéressé à avoir les listes du test phonétique en langue espagnole car lui-même parle l’espagnol et certains de ses patients le parle en tant que langue maternelle.

Au cours du dernier Congrès des Audioprothésistes qui s’est déroulé en Avril 2015, j’ai eu l’occasion de rencontrer un confrère intéressé à avoir les listes du test phonétique en langue espagnole car lui-même parle l’espagnol et certains de ses patients le parle en tant que langue maternelle.

 

Cela m’a donné l’idée de communiquer les listes du test phonétique dans toutes les langues dont je possédais une trace écrite.

 

Je termine donc aujourd’hui avec l’allemand, parlé dans au moins 33 pays, ce qui représente environ 100 millions d’habitants.(1)

 

On trouve ces listes en pages 43 à 45 du Bulletin d’Audiophonologie Volume 2 – Numéro 1 – Année 1972 intitulé « LE TEST PHONETIQUE THEORIE et PRATIQUE », elles ont été réalisées par Heidrun VINCENT-SORRIES :
img664
img665

 

Il ne semble donc pas y avoir de liste de recrutement en allemand.

 

JYM

 

(1) d’après le paragraphe intitulé « Nombre de locuteurs par pays » trouvé sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9partition_g%C3%A9ographique_de_l%27allemand

LAFON 16 LAS LISTAS DE PRUEBA FONETICA EN ESPANOL‏

Au cours du Congrès des Audioprothésistes qui s’est déroulé en avril 2015, j’ai eu l’occasion de rencontrer un confrère intéressé à avoir les listes du test phonétique en langue espagnole car lui-même parle l’espagnol et certains de ses patients le parlent en tant que langue maternelle.

Au cours du Congrès des Audioprothésistes qui s’est déroulé en avril 2015, j’ai eu l’occasion de rencontrer un confrère intéressé à avoir les listes du test phonétique en langue espagnole car lui-même parle l’espagnol et certains de ses patients le parlent en tant que langue maternelle.

Cela m’a donné l’idée de communiquer les listes du test phonétique dans toutes les langues étrangères trouvées dans les écrits du Professeur LAFON.

Je continue donc aujourd’hui avec l’espagnol d’Amérique du Sud, parlé dans au moins 17 pays ce qui représente environ 330 millions d’habitants.(1)
J’écris espagnol d’Amérique du Sud car le Professeur LAFON spécifie en page 245 de son livre « the test phonetic and the measurement of hearing » :
« Based on the Spanish spoken in South Amerika; not suitable for the testing of person who speak Castilian. »

On trouve ces listes en page 246 et 247 de ce même livre :

img663

Cochlear lists pour liste cochléaire.
Integration lists pour liste d’intégration.

Il n’y a donc pas de liste de balayage ni de liste de recrutement en espagnol.
La liste cochléaire, quant à elle, ne possède que 12 éléments au lieu des 20 habituels.

JYM

(1) d’après le tableau trouvé sur : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/2vital_inter_espagnolTABLO.htm