LAFON 37 LE TEMPS ET L’OREILLE : 17 VÉRITÉS (VÉRITÉ N°14)

Je viens donc de redécouvrir un texte qui devrait plaire à beaucoup d’entre nous. Ce texte s’intitule « le temps et l’oreille : dix sept vérités ». Il fait partie d’un recueil de 34 textes compilés par le Professeur J.C. LAFON, écrits par lui ou parfois en collaboration, édité par la Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie de Besançon, service d’Audiophonologie. Ce recueil se nomme « Échantillonnage de textes ». Il n’a pas de date d’édition, mais d’après les années données pour chacun des textes, j’en déduis qu’il n’a pas pu être édité avant 1992.

Je viens donc de redécouvrir un texte qui devrait plaire à beaucoup d’entre nous. Ce texte s’intitule « le temps et l’oreille : dix sept vérités ». Il fait partie d’un recueil de 34 textes compilés par le Professeur J.C. LAFON, écrits par lui ou parfois en collaboration, édité par la Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie de Besançon, service d’Audiophonologie. Ce recueil se nomme « Échantillonnage de textes ». Il n’a pas de date d’édition, mais d’après les années données pour chacun des textes, j’en déduis qu’il n’a pas pu être édité avant 1992.

Ce thème « Le temps et l’oreille : dix sept vérités », page 71 à 87 du recueil, a été exposé par le Professeur J.C. LAFON à MADRID en novembre 1982. A noter qu’on peut le trouver, grâce au travail de synthèse de Monsieur Paul VEIT, dans les CAHIERS DE L’AUDITION Volume 11 de novembre/décembre 1998 N°6 pages 25 à 31. Monsieur Paul VEIT était un de nos remarquables aînés et ami du Professeur J.C LAFON.

Voici ce texte, vérité par vérité. Les parties soulignées le sont également dans le texte du Professeur J.C. LAFON :

« 14. On perçoit une forme comme un tout et non comme la somme de l’ensemble de ses constituants.

Tous ces éléments de la sensation auditive orchestrés par le temps fusionnent indissolublement liés à ceux des autres perceptions sensorielles. Même une auto-analyse aussi « objective » qu’elle puisse l’être n’arrive pas à les dissocier, sauf en empêchant l’une des composantes sensorielles d’être perçue. Il en est de même de la lecture labiale dont vous vous servez continuellement sans être sourd, donc sans le savoir. On peut la mesurer en rendant difficile à percevoir une parole par un masque acoustique. Quand on ne peut pas voir parler, on entend moins bien.

La perception n’est pas analytique. On perçoit l’ensemble image-forme du monde extérieur et non une somme de sensations visuelles plus ou moins auditives plus ou moins vibratoires… C’est probablement pour cela que l’on a longtemps ignoré qu’il existe une perception acoustique de l’espace tant on est persuadé qu’elle n’est que visuelle. Or il est même probable que la perception auditive de l’espace précède la perception visuelle et qu’elle serve de base à sa construction. Elle contribue en tout cas à notre statique et à la dynamique du déplacement.

On retrouve ce même ensemble non seulement dans les perceptions mais aussi dans des domaines beaucoup plus vastes comme l’élaboration de l’image mentale, la réalisation motrice, la construction de l’équilibre, des rythmes, des gestes.»

Page 80, le Professeur J.C. LAFON a écrit en espagnol l’intitulé de cette VÉRITÉ N°14 : « LUna  forma se percibe como un todo y no como la suma del conjunto de sus constituyentes.» ainsi que le titre générique de son texte « El tiempo y el oído : 17 verdades ».

A bientôt pour la VÉRITÉ N°15.

JYM

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