Bonjour,
J’ai réalisé la formation MIV avec vous il y a qq années, et j’aurais qq questions à vous poser sur les différentes chaines de mesures et leur possibilité de paramétrage respective (percentiles… que j’avais sur affinity mais ne retrouve pas sur aurical)…. merci pour votre retour
Comme sur Affinity, vous pouvez paramétrer sur Aurical l’affichage des centiles 30 et 99 ainsi que le ratio de compression de dynamique vocale par 1/3 d’octaves. Vous pouvez même afficher le « centile 100 » qui est en quelque sorte le niveau le plus élevé atteint pendant toute la mesure dans chaque 1/3 d’octave.
Je n’ai pas d’Aurical sous la main pour vous faire une copie d’écran du paramétrage, mais le vous conseille de prendre contact avec Emelyne REYEROS chez Natus qui est en charge de la formation MIV et qui vous dira comment afficher tout cela; elle dispose également d’un test pré-paramétré que vous pouvez intégrer à votre liste de tests pré-définis.
Tout d’abord merci pour votre blog qui est très intéressant et qui m’apprend beaucoup.
Je débute mon métier d’audioprothésiste, et j’aimerais faire des RECD aux écouteurs inserts, mais je ne sais pas exactement comment placer mes mousses dans le coupleur. Je ne peux pas les enfoncer en entier, est-ce un problème.
Serait-il éventuellement possible d’avoir votre mail pour vous envoyer une photo ?
1 – Etape coupleur : la mousse est posée sur l’entrée du coupleur HA1 (intra) et fixée avec de la patafix. Cette étape n’est ensuite plus à refaire (ou à intervalles réguliers espacés).
2 – Etape oreille : une mousse est couplée à l’écouteur du casque de MIV, placée dans le CAE (comme lors de l’audiométrie), en parallèle à la sonde de mesure.
La différence entre l’étape enregistrée et l’étape oreille donne le RECD qui sera intégré au calcul de cibles.
Bonjour,
je suis élève de Première S et je me pose des questions sur mon orientation.
Ayant fait des recherches sur le métier d’audioprothésiste, j’aurais souhaité connaître votre parcours personnel pour avoir plus ample connaissance de la formation le concernant. Les établissements publics offrant cette formation ne sont pas nombreux en France. J’aurais aimé savoir si vous étiez passé par une autre alternative.
Dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite une bonne journée.
Avec la nouvelle loi, vous ne devrez plus passer de concours d’entrée pour les écoles d’audioprothésistes. Seul votre cursus scolaire entrera en compte, et l’oral d’admission aura une valeur très importante j’imagine.
Le seul inconvénient que je vois à ce système est l’âge des postulants. La profession d’audioprothésiste exige une curiosité intellectuelle et scientifique, c’est indéniable, mais demande surtout une prise en charge humaine et un dialogue qui ne sont pas forcément bien imaginés par les futurs étudiants.
Aimer les gens, être ouvert, curieux, technique, manuel, fin psychologue… voilà les principales qualités requises.
Mais c’est un très beau métier, car vous êtes seul(e) maître à bord, et totalement responsable de vos choix, de vos orientations et de vos décisions sur le long terme.
Ayant subit un traumatisme sonore important à l’armée il y a près de 60 ans.. j’ai des acouphènes depuis (pensionné pour cela) mais maintenant la perte auditive sur les 2 oreilles s’est accrue : j’ai une perte de 10dB jusqu’à 1KHz mais ça chute rapidement ensuite à 60DB à 2KHz et 90/100 dB à 4KHz. Je me suis pris au jeu de votre article sur la transposition de fréquence et suis allé voir un audioprothésiste qui m’a proposé de tester le phonak audeo B premium (haut de gamme..24 canaux ..) qui lui doit faire de la compression… ma pente ne serait peut être pas encore assez forte pour passer à la transposition de fréq ?)
Le constat de mon essai de cette prothèse c’est que s’il y a une certaine amélioration de l’intelligibilité en milieu calme, les voix étant moins sourdes et plus cristallines (conversation ou devant le télé)..le fait que ce système est ouvert, j’entends en milieu bruyant le brouhaha en direct mais aussi ce brouhaha amplifié et coloré de pseudos aigus, agressifs parfois.. Aussi le rapport signal sur bruit pratique ne s’en trouve de fait guère amélioré…contrairement à ce que j’avais cru comprendre dans votre intéressant article sur la translation de fréquence (système WIDEX je crois)..
Qu’en pensez vous ?
Cordialement JR ( 80 ans …ex ingé électronicien !)
En effet, vous avez remarqué qu’une aération est là pour que les fréquences graves que vous percevez normalement continuent à être perçues en « direct », mais que l’effet pervers est également l’entrée du bruit en direct…
Pour être clair, l’appareil capte tout et traite tout, mais si le bruit entre directement dans le conduit auditif, l’effet du réducteur de bien s’en trouve quasi-annihilé.
J’ai testé récemment des aides auditives, qui avec un effet d’évent de 0,5mm arrivaient jusqu’à 9-10dB d’amélioration du RSB. En mode stéréophonique (deux appareils fonctionnaient simultanément et s’échangeaient des informations). Sur mes propres oreilles (bien-entendantes…) et en configuration fermée, le résultat est extraordinaire, sans exagérer ! En configuration ouverte, toujours sur mes oreilles… là c’est moins net !
Admettons qu’une très bonne directivité, ou qu’une directivité stéréophonique (mise en réseaux des micros des deux côtés) apporte entre 4 et 5dB d’amélioration du RSB, les 4 à 5dB supplémentaires du réducteur de bruit sont perdus par l’effet d’une aération totale.
Cependant, certaines stratégies aujourd’hui, plutôt que de jouer sur la réduction de bruit uniquement, proposent une « exagération » des crêtes du signal utile (consonnes notamment) afin de les faire émerger du bruit. C’est intéressant dans certaines situations.
Plus subtile encore, certains fabricants respectent plus le signal que d’autres (un son clair, un signal propre); ça peut être un effet délétère des anti-larsens ou des temps de retour ou d’attaque des compressions. Voir l’article du blog de Wayne STAUB, édifiant (figure 2) : https://hearinghealthmatters.org/waynesworld/2017/do-hearing-aids-meet-ansi-standards/
La détérioration de l’enveloppe temporelle n’est pas négligeable non plus sur certains modèles.
Bref, dans votre cas, pourquoi en effet ne pas essayer une duplication fréquentielle plutôt qu’une compression fréquentielle, qui en effet être des fois plus adaptée pour des pentes fortes ?
Votre idée d’essai comparatif n’est peut être pas inintéressante.
Bonjour,
A la recherche d’un audioprothésiste pouvant résoudre les problèmes de réglages fins sur un appareil qu’utilise une harpiste professionnelle qui est en même temps mon professeur, je tombe sur votre site où tout indique que vous maîtrisez le sujet. Maintenant comment trouver quelqu’un qui ait vos capacités et qui exerce dans la région de Nice? Pour l’instant la harpiste a été mal conseillée et doit faire face à des problèmes très handicapants lorsqu’elle doit jouer en concert. Pour l’aider, je cherche à sa place sur internet mais je ne vois que des annonces de grandes enseignes qui ne garantissent en rien que leur personnel sera apte à faire des réglages pour une musicienne professionnelle.
D’un côté on a des appareils très sophistiqués mais de l’autre côté on ne sait pas où aller les faire régler. Si vous avez la moindre idée pour me sortir de cette impasse…
Je peux vous téléphoner si vous voulez plus de détails.
Bien cordialement.
Isabelle EWALD
Sans connaître exactement les problèmes que rencontre votre professeur de harpe, il y a quelques pré-requis à impérativement surveiller pour un musicien, d’autant plus pour la harpe qui peut produire des harmoniques avec des composantes de sons proches de sons purs.
Tout d’abord l’anti-larsen = il peut envoyer un contre-signal à ces sons qu’il estime « purs », ou en décaler la phase
Les compressions = à linéariser au maximum pour éviter d’écraser la dynamique du signal musical
Les réducteurs de bruit ou micros directionnels = à désactiver en écoute pusicale
Le décalages fréquentiels = à désactiver totalement en écoute musicale, sous peine de ressenti « faux »
Bref = créer (ou utiliser, car c’est souvent présent dans les appareils) un programme « musique », qui désactive et règle tous ces systèmes, en veillant également à désactiver (si c’est possible…) le système anti-larsen.
Je ne peux pas vous conseiller d’audioprothésiste sur votre région, que je ne connais pas bien. Mais posez ces questions à différents audioprothésistes, vous allez trouver.
Actuellement étudiant en audioprothèse, cela va faire quelques mois que je lis vos papiers avec grand interet ! Ce blog m’a permis de mesurer l’importance (ou du moins de l’entrevoir ;)) du dB SPL, du RECD, nos amis les inserts et toute la bande. Sachez que vous êtes d’une aide précieuse pour nombre d’entre nous!
Venons en à la question : je suis actuellement à la recherche de littérature, de documentation et surtout d’études de cas concernant les surdités inversées (avec un bon déficit dans les graves et des aigus parfaits!). Je m’interroge sur la prise en charge de ces cas tout à fait particuliers!
Un rapide coup d’oeil sur Google en tapant « Reverse-slope hearing loss » donne déjà une bonne liste d’articles ou de liens sur le sujet.
Comme toute recherche (et celle là semble intéressante), il faudra ensuite « dévider le fil » de site en site, d’article en article…
Bonjour Monsieur .
Vous serait il possible de demander à Mr Belbeoc’h qui vous a écrit le 5 février sur le blog audioprothesiste de me contacter , ou de me donner son adresse mail ..
j’aimerai échanger avec lui .. je viens de m’appareiller des Beyond de Widex et je suis enchanté de pouvoir accéder à un complément de réglages à mon goût ..en particulier couper les prothèses quand la musique de Carrefour est insupportable , orienter l’ écoute vers la droite en voiture pour profiter agréablement de la conversation de mon épouse.. et cela m’a permis de m’adapter très vite en adaptant le niveau sonore à le demande ..
Grand merci
Bonjour,
Je prépare actuellement le concours d’entrée dans une école d’audioprothésiste. Je me posait quelques petites questions dont une notamment : Pouvez-vous me décrire la journée d’un audioprothésiste ?
Je sais que c’est un peu vague, mais sans vraiment trop rentrer dans les détails j’espère que vous pourrez me donner quelques informations.
Je vous remercie
Bonjour. Intéressante question, notre quotidien étant souvent peu imaginé par les détracteurs de la profession.
Dans le métier d’audioprothésiste tel que je le conçois, le patient/client paye son appareillage auditif. Dans le prix de celui ci est comprise, de manière indissociable mais devant être néanmoins détaillée, une prestation de réglages initiaux et de suivi à long terme (toute la vie de l’appareil).
Certains s’insurgent contre cette prestation, considérée comme payée d’avance, et qui serait « perdue » en cas de décès, déménagement, appareillage nécessitant peu d’entretien, etc.
Ce à quoi je répondrais que statistiquement, quand même peu de patients décèdent peu après leur appareillage; s’ils déménagent vers moi, je ne leur fais pas payer de suivi; et que je connais relativement peu d’appareillages nécessitant peu de suivi…
Donc, pour résumer et pour imager : l’audioprothésiste qui se respecte et respecte ses patients est un peu comme ces jongleurs d’assiettes; maintenir en équilibre sans qu’elles tombent des centaines d’assiettes tournant au bouts de tiges…
Un appareillage nécessite en permanence des réajustements et répérations : micros qui se bouchent, écouteurs qui se bouchent, tubes qui durcissent ou se fendent, conduits auditifs qui se bouchent, embouts qui ne s’ajustent plus, audition qui baisse, réglages à ajuster, bilans annuels à refaire, nouveaux patients à prendre en charge, et les anciens à remotiver des fois, compléments à l’appareillage à régler (TV, Tél, etc.), pannes et SAV, tâches administratives (remboursements annuels, facturation et devis, etc.), etc, etc.
Voilà une journée type d’audioprothésiste. Beaucoup, beaucoup de service à court et long terme, par forcément rémunérateur sur le moment (certains jours = zéro euro…), mais assurer des prestations déjà payées par le patient.
Sans vouloir faire de politique ou de philosophie, notre époque consumériste pousse les gens à demander « Je ne veux payer que ce que je consomme », ou « Pourquoi devrais-je payer d’avance une prestation que je ne suis pas sûr de consommer ? ».
Ces réflexions individualistes mènent au libertarisme, au refus d’une certaine répartition des risques, des dépenses entre ceux qui malheureusement ne peuvent pas se passer de nombreux RDV et ceux qui en ont moins besoin.
Je suis « droit dans mes bottes » comme dirait le bordelais fameux ! Ma prestation vaut ce qu’elle vaut, et je veux croire que mes patients (tous !) en bénéficient. Je leur consacre du temps, je ré-investis en matériel, en formations, et j’ose croire que leur satisfaction s’en ressent…
Voilà mes « journées types » !
Vous avez en fait posé une question de société, une question philosophique presque !
Je suis étudiant en 3ème année de la section son de l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière. Pour mon mémoire de fin d’étude je souhaite faire des recherches sur l’émergence de la voix dans une ambiance bruitée, dans le cadre des appareils auditifs.
Pour ce faire, je vais m’appuyer sur le principe de l’analyse/re-synthèse IDS proposé par Laurent Millot sur la base des travaux d’Émile Leipp, afin de déterminer les traitements à appliquer.
Mais au vu de la grande avancée technologique des prothèses actuelles j’avais quelques questions à vous poser :
– Est-ce que les patients appareillés sont aujourd’hui satisfaits des résultats apportés par ces appareils ? Sur internet on trouve de nombreux avis positifs comme négatifs et il est assez compliqué de se faire un avis général, peut-être qu’en tant que spécialiste vous pourriez me donner un point de vue plus objectif sur la question.
– Dans le cas où un patient n’est pas satisfait, est-ce que le problème vient de la prothèse en elle même, ou d’un mauvais réglage de celle-ci ?
– Est-ce que les outils actuels à votre disposition pour détecter les problèmes auditifs et effectuer les réglages des prothèses sont efficaces ? Et si ce n’est pas le cas, quel serait le type d’optimisation à apporter ?
Bonjour,
J’ai deux petites filles atteintes de surdité. Elles sont appareillées et suivent une scolarité normale (maternelle). Leur handicap n’est pas toujours pris à sa juste mesure par le corps enseignant et leur entourage au sens large.
J’essaie de réfléchir à des outils qui permettraient de communiquer simplement et rapidement autour de la surdité. Un audiogramme ou une valeur en dB ne parlent pas aux non-initiés. Je me suis dit que le plus simple et le plus rapide serait de reproduire leur surdité sur un fichier son quelconque (avec l’égalisation d’Audacity, par exemple) et d’y ajouter ensuite le traitement de leur appareil (et là, je sèche sur la compression fréquentielle).
J’ai lu sur ce blog que vous vous inscriviez dans une démarche de test des différents traitements du son. Avez-vous connaissance d’outils qui iraient dans le sens de ce que j’essaie de faire ? J’ai quelques notions de code et je me tâte à développer un outil simple qui permettrait de rentrer les audiogrammes et les paramètres des appareils pour reproduire ce qu’entendent mes filles ou toute autre personne malentendante. Mais le monde du son m’est complètement étranger… Du coup, si cet outil existe déjà, il m’intéresse grandement.
Il est à ma connaissance le seul à pouvoir accepter des fichiers sons externes de type mp3 et de les reproduire avec une baisse d’audition.
Mais je crois qu’il ne peut ni simuler une surdité sévère, ni une compression/transposition fréquentielle.
Allez faire un tour ici aussi, il a l’ai assez fin :
Bonjour, je suis étudiant à Fougères et réfléchis à un mémoire sur le thème » comment cadrer le patient dans l’expression de son ressenti sonore … pour rendre les réglages par l’audio plus efficaces « . Je n’arrive pas à trouver d’articles qui se soient penchés sur ce genre de sujet . Sauriez-vous me donner des pistes ? Merci
Bonjour, étudiant audio de Nancy, je vous contacte car je souhaiterais pouvoir utiliser des éléments de votre article : (http://www.blog-audioprothesiste.fr/faire-du-bruit-pendant-le-test-ou-un-test-dans-le-bruit-that-is-the-question/) dans mon mémoire de fin d’étude (Audioprothèse et sons 3D : étude et application des sons binauraux à un dispositif de rééducation auditive). Je peux vous envoyer par mail les passages et graphique repris (document word).
Dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite une bonne journée
Si cela vous interesse pour un prochain article, j’ai mesuré au 2CC les courbes de gains d’un Sonalto (testé par un patient) pour les 2 programmes avec leurs niveaux de sortie max … (mesuré à l’aurical).
Puisqu’on est dans les articles intéressants: la baisse d’audition multiplie par 3 le risque de chute chez plus de 2000 sujets testés. Chaque incrément de 10dB de baisse multiplie par 1.4 ce risque. http://www.hearingreview.com/insider/2012-03-01_09.asp
voici un sujet d’actualité, un bel article en anglais intitulé: UNDERSTANDING NAL-NL2. On y apprend entre autre que les femmes demandent moins de gain et les hommes plus…. Pas de conclusions hâtives…
Bonjour,
J’ai réalisé la formation MIV avec vous il y a qq années, et j’aurais qq questions à vous poser sur les différentes chaines de mesures et leur possibilité de paramétrage respective (percentiles… que j’avais sur affinity mais ne retrouve pas sur aurical)…. merci pour votre retour
Bonjour
Comme sur Affinity, vous pouvez paramétrer sur Aurical l’affichage des centiles 30 et 99 ainsi que le ratio de compression de dynamique vocale par 1/3 d’octaves. Vous pouvez même afficher le « centile 100 » qui est en quelque sorte le niveau le plus élevé atteint pendant toute la mesure dans chaque 1/3 d’octave.
Je n’ai pas d’Aurical sous la main pour vous faire une copie d’écran du paramétrage, mais le vous conseille de prendre contact avec Emelyne REYEROS chez Natus qui est en charge de la formation MIV et qui vous dira comment afficher tout cela; elle dispose également d’un test pré-paramétré que vous pouvez intégrer à votre liste de tests pré-définis.
Cordialement
Bonjour,
Tout d’abord merci pour votre blog qui est très intéressant et qui m’apprend beaucoup.
Je débute mon métier d’audioprothésiste, et j’aimerais faire des RECD aux écouteurs inserts, mais je ne sais pas exactement comment placer mes mousses dans le coupleur. Je ne peux pas les enfoncer en entier, est-ce un problème.
Serait-il éventuellement possible d’avoir votre mail pour vous envoyer une photo ?
Je vous remercie.
Bonjour
Deux étapes simples pour le RECD :
1 – Etape coupleur : la mousse est posée sur l’entrée du coupleur HA1 (intra) et fixée avec de la patafix. Cette étape n’est ensuite plus à refaire (ou à intervalles réguliers espacés).
2 – Etape oreille : une mousse est couplée à l’écouteur du casque de MIV, placée dans le CAE (comme lors de l’audiométrie), en parallèle à la sonde de mesure.
La différence entre l’étape enregistrée et l’étape oreille donne le RECD qui sera intégré au calcul de cibles.
Bonjour,
je suis élève de Première S et je me pose des questions sur mon orientation.
Ayant fait des recherches sur le métier d’audioprothésiste, j’aurais souhaité connaître votre parcours personnel pour avoir plus ample connaissance de la formation le concernant. Les établissements publics offrant cette formation ne sont pas nombreux en France. J’aurais aimé savoir si vous étiez passé par une autre alternative.
Dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite une bonne journée.
Bonjour
Avec la nouvelle loi, vous ne devrez plus passer de concours d’entrée pour les écoles d’audioprothésistes. Seul votre cursus scolaire entrera en compte, et l’oral d’admission aura une valeur très importante j’imagine.
Le seul inconvénient que je vois à ce système est l’âge des postulants. La profession d’audioprothésiste exige une curiosité intellectuelle et scientifique, c’est indéniable, mais demande surtout une prise en charge humaine et un dialogue qui ne sont pas forcément bien imaginés par les futurs étudiants.
Aimer les gens, être ouvert, curieux, technique, manuel, fin psychologue… voilà les principales qualités requises.
Mais c’est un très beau métier, car vous êtes seul(e) maître à bord, et totalement responsable de vos choix, de vos orientations et de vos décisions sur le long terme.
Ayant subit un traumatisme sonore important à l’armée il y a près de 60 ans.. j’ai des acouphènes depuis (pensionné pour cela) mais maintenant la perte auditive sur les 2 oreilles s’est accrue : j’ai une perte de 10dB jusqu’à 1KHz mais ça chute rapidement ensuite à 60DB à 2KHz et 90/100 dB à 4KHz. Je me suis pris au jeu de votre article sur la transposition de fréquence et suis allé voir un audioprothésiste qui m’a proposé de tester le phonak audeo B premium (haut de gamme..24 canaux ..) qui lui doit faire de la compression… ma pente ne serait peut être pas encore assez forte pour passer à la transposition de fréq ?)
Le constat de mon essai de cette prothèse c’est que s’il y a une certaine amélioration de l’intelligibilité en milieu calme, les voix étant moins sourdes et plus cristallines (conversation ou devant le télé)..le fait que ce système est ouvert, j’entends en milieu bruyant le brouhaha en direct mais aussi ce brouhaha amplifié et coloré de pseudos aigus, agressifs parfois.. Aussi le rapport signal sur bruit pratique ne s’en trouve de fait guère amélioré…contrairement à ce que j’avais cru comprendre dans votre intéressant article sur la translation de fréquence (système WIDEX je crois)..
Qu’en pensez vous ?
Cordialement JR ( 80 ans …ex ingé électronicien !)
Bonjour
En effet, vous avez remarqué qu’une aération est là pour que les fréquences graves que vous percevez normalement continuent à être perçues en « direct », mais que l’effet pervers est également l’entrée du bruit en direct…
Pour être clair, l’appareil capte tout et traite tout, mais si le bruit entre directement dans le conduit auditif, l’effet du réducteur de bien s’en trouve quasi-annihilé.
J’ai testé récemment des aides auditives, qui avec un effet d’évent de 0,5mm arrivaient jusqu’à 9-10dB d’amélioration du RSB. En mode stéréophonique (deux appareils fonctionnaient simultanément et s’échangeaient des informations). Sur mes propres oreilles (bien-entendantes…) et en configuration fermée, le résultat est extraordinaire, sans exagérer ! En configuration ouverte, toujours sur mes oreilles… là c’est moins net !
Admettons qu’une très bonne directivité, ou qu’une directivité stéréophonique (mise en réseaux des micros des deux côtés) apporte entre 4 et 5dB d’amélioration du RSB, les 4 à 5dB supplémentaires du réducteur de bruit sont perdus par l’effet d’une aération totale.
Cependant, certaines stratégies aujourd’hui, plutôt que de jouer sur la réduction de bruit uniquement, proposent une « exagération » des crêtes du signal utile (consonnes notamment) afin de les faire émerger du bruit. C’est intéressant dans certaines situations.
Plus subtile encore, certains fabricants respectent plus le signal que d’autres (un son clair, un signal propre); ça peut être un effet délétère des anti-larsens ou des temps de retour ou d’attaque des compressions. Voir l’article du blog de Wayne STAUB, édifiant (figure 2) : https://hearinghealthmatters.org/waynesworld/2017/do-hearing-aids-meet-ansi-standards/
La détérioration de l’enveloppe temporelle n’est pas négligeable non plus sur certains modèles.
Bref, dans votre cas, pourquoi en effet ne pas essayer une duplication fréquentielle plutôt qu’une compression fréquentielle, qui en effet être des fois plus adaptée pour des pentes fortes ?
Votre idée d’essai comparatif n’est peut être pas inintéressante.
Bonjour,
A la recherche d’un audioprothésiste pouvant résoudre les problèmes de réglages fins sur un appareil qu’utilise une harpiste professionnelle qui est en même temps mon professeur, je tombe sur votre site où tout indique que vous maîtrisez le sujet. Maintenant comment trouver quelqu’un qui ait vos capacités et qui exerce dans la région de Nice? Pour l’instant la harpiste a été mal conseillée et doit faire face à des problèmes très handicapants lorsqu’elle doit jouer en concert. Pour l’aider, je cherche à sa place sur internet mais je ne vois que des annonces de grandes enseignes qui ne garantissent en rien que leur personnel sera apte à faire des réglages pour une musicienne professionnelle.
D’un côté on a des appareils très sophistiqués mais de l’autre côté on ne sait pas où aller les faire régler. Si vous avez la moindre idée pour me sortir de cette impasse…
Je peux vous téléphoner si vous voulez plus de détails.
Bien cordialement.
Isabelle EWALD
Bonjour
Sans connaître exactement les problèmes que rencontre votre professeur de harpe, il y a quelques pré-requis à impérativement surveiller pour un musicien, d’autant plus pour la harpe qui peut produire des harmoniques avec des composantes de sons proches de sons purs.
Tout d’abord l’anti-larsen = il peut envoyer un contre-signal à ces sons qu’il estime « purs », ou en décaler la phase
Les compressions = à linéariser au maximum pour éviter d’écraser la dynamique du signal musical
Les réducteurs de bruit ou micros directionnels = à désactiver en écoute pusicale
Le décalages fréquentiels = à désactiver totalement en écoute musicale, sous peine de ressenti « faux »
Bref = créer (ou utiliser, car c’est souvent présent dans les appareils) un programme « musique », qui désactive et règle tous ces systèmes, en veillant également à désactiver (si c’est possible…) le système anti-larsen.
Je ne peux pas vous conseiller d’audioprothésiste sur votre région, que je ne connais pas bien. Mais posez ces questions à différents audioprothésistes, vous allez trouver.
Bonjour Monsieur,
Actuellement étudiant en audioprothèse, cela va faire quelques mois que je lis vos papiers avec grand interet ! Ce blog m’a permis de mesurer l’importance (ou du moins de l’entrevoir ;)) du dB SPL, du RECD, nos amis les inserts et toute la bande. Sachez que vous êtes d’une aide précieuse pour nombre d’entre nous!
Venons en à la question : je suis actuellement à la recherche de littérature, de documentation et surtout d’études de cas concernant les surdités inversées (avec un bon déficit dans les graves et des aigus parfaits!). Je m’interroge sur la prise en charge de ces cas tout à fait particuliers!
En attente de vous lire,
Cordialement
Bonjour et merci de votre intérêt.
Un rapide coup d’oeil sur Google en tapant « Reverse-slope hearing loss » donne déjà une bonne liste d’articles ou de liens sur le sujet.
Comme toute recherche (et celle là semble intéressante), il faudra ensuite « dévider le fil » de site en site, d’article en article…
Un premier article sur le sujet en cliquant sur cette phrase.
Bonnes recherches.
Bonjour Monsieur .
Vous serait il possible de demander à Mr Belbeoc’h qui vous a écrit le 5 février sur le blog audioprothesiste de me contacter , ou de me donner son adresse mail ..
j’aimerai échanger avec lui .. je viens de m’appareiller des Beyond de Widex et je suis enchanté de pouvoir accéder à un complément de réglages à mon goût ..en particulier couper les prothèses quand la musique de Carrefour est insupportable , orienter l’ écoute vers la droite en voiture pour profiter agréablement de la conversation de mon épouse.. et cela m’a permis de m’adapter très vite en adaptant le niveau sonore à le demande ..
Grand merci
Bonjour,
Je prépare actuellement le concours d’entrée dans une école d’audioprothésiste. Je me posait quelques petites questions dont une notamment : Pouvez-vous me décrire la journée d’un audioprothésiste ?
Je sais que c’est un peu vague, mais sans vraiment trop rentrer dans les détails j’espère que vous pourrez me donner quelques informations.
Je vous remercie
Bonjour. Intéressante question, notre quotidien étant souvent peu imaginé par les détracteurs de la profession.
Dans le métier d’audioprothésiste tel que je le conçois, le patient/client paye son appareillage auditif. Dans le prix de celui ci est comprise, de manière indissociable mais devant être néanmoins détaillée, une prestation de réglages initiaux et de suivi à long terme (toute la vie de l’appareil).
Certains s’insurgent contre cette prestation, considérée comme payée d’avance, et qui serait « perdue » en cas de décès, déménagement, appareillage nécessitant peu d’entretien, etc.
Ce à quoi je répondrais que statistiquement, quand même peu de patients décèdent peu après leur appareillage; s’ils déménagent vers moi, je ne leur fais pas payer de suivi; et que je connais relativement peu d’appareillages nécessitant peu de suivi…
Donc, pour résumer et pour imager : l’audioprothésiste qui se respecte et respecte ses patients est un peu comme ces jongleurs d’assiettes; maintenir en équilibre sans qu’elles tombent des centaines d’assiettes tournant au bouts de tiges…
Un appareillage nécessite en permanence des réajustements et répérations : micros qui se bouchent, écouteurs qui se bouchent, tubes qui durcissent ou se fendent, conduits auditifs qui se bouchent, embouts qui ne s’ajustent plus, audition qui baisse, réglages à ajuster, bilans annuels à refaire, nouveaux patients à prendre en charge, et les anciens à remotiver des fois, compléments à l’appareillage à régler (TV, Tél, etc.), pannes et SAV, tâches administratives (remboursements annuels, facturation et devis, etc.), etc, etc.
Voilà une journée type d’audioprothésiste. Beaucoup, beaucoup de service à court et long terme, par forcément rémunérateur sur le moment (certains jours = zéro euro…), mais assurer des prestations déjà payées par le patient.
Sans vouloir faire de politique ou de philosophie, notre époque consumériste pousse les gens à demander « Je ne veux payer que ce que je consomme », ou « Pourquoi devrais-je payer d’avance une prestation que je ne suis pas sûr de consommer ? ».
Ces réflexions individualistes mènent au libertarisme, au refus d’une certaine répartition des risques, des dépenses entre ceux qui malheureusement ne peuvent pas se passer de nombreux RDV et ceux qui en ont moins besoin.
Je suis « droit dans mes bottes » comme dirait le bordelais fameux ! Ma prestation vaut ce qu’elle vaut, et je veux croire que mes patients (tous !) en bénéficient. Je leur consacre du temps, je ré-investis en matériel, en formations, et j’ose croire que leur satisfaction s’en ressent…
Voilà mes « journées types » !
Vous avez en fait posé une question de société, une question philosophique presque !
Bonjour,
Je suis étudiant en 3ème année de la section son de l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière. Pour mon mémoire de fin d’étude je souhaite faire des recherches sur l’émergence de la voix dans une ambiance bruitée, dans le cadre des appareils auditifs.
Pour ce faire, je vais m’appuyer sur le principe de l’analyse/re-synthèse IDS proposé par Laurent Millot sur la base des travaux d’Émile Leipp, afin de déterminer les traitements à appliquer.
Mais au vu de la grande avancée technologique des prothèses actuelles j’avais quelques questions à vous poser :
– Est-ce que les patients appareillés sont aujourd’hui satisfaits des résultats apportés par ces appareils ? Sur internet on trouve de nombreux avis positifs comme négatifs et il est assez compliqué de se faire un avis général, peut-être qu’en tant que spécialiste vous pourriez me donner un point de vue plus objectif sur la question.
– Dans le cas où un patient n’est pas satisfait, est-ce que le problème vient de la prothèse en elle même, ou d’un mauvais réglage de celle-ci ?
– Est-ce que les outils actuels à votre disposition pour détecter les problèmes auditifs et effectuer les réglages des prothèses sont efficaces ? Et si ce n’est pas le cas, quel serait le type d’optimisation à apporter ?
Votre blog est très complet sur ces outils (avec notamment cet article qui est directement en lien avec mon sujet : http://www.blog-audioprothesiste.fr/faire-du-bruit-pendant-le-test-ou-un-test-dans-le-bruit-that-is-the-question/), je pense donc que vous pouvez avoir des éléments de réponse.
Merci d’avoir pris le temps de lire ces quelques lignes, vous pouvez me répondre sur mon adresse mail.
Bonjour,
J’ai deux petites filles atteintes de surdité. Elles sont appareillées et suivent une scolarité normale (maternelle). Leur handicap n’est pas toujours pris à sa juste mesure par le corps enseignant et leur entourage au sens large.
J’essaie de réfléchir à des outils qui permettraient de communiquer simplement et rapidement autour de la surdité. Un audiogramme ou une valeur en dB ne parlent pas aux non-initiés. Je me suis dit que le plus simple et le plus rapide serait de reproduire leur surdité sur un fichier son quelconque (avec l’égalisation d’Audacity, par exemple) et d’y ajouter ensuite le traitement de leur appareil (et là, je sèche sur la compression fréquentielle).
J’ai lu sur ce blog que vous vous inscriviez dans une démarche de test des différents traitements du son. Avez-vous connaissance d’outils qui iraient dans le sens de ce que j’essaie de faire ? J’ai quelques notions de code et je me tâte à développer un outil simple qui permettrait de rentrer les audiogrammes et les paramètres des appareils pour reproduire ce qu’entendent mes filles ou toute autre personne malentendante. Mais le monde du son m’est complètement étranger… Du coup, si cet outil existe déjà, il m’intéresse grandement.
Parmi les innombrables simulateurs de perte auditive sur le net, celui ci :
http://www.cdc.gov/niosh/mining/works/coversheet1820.html
Il est à ma connaissance le seul à pouvoir accepter des fichiers sons externes de type mp3 et de les reproduire avec une baisse d’audition.
Mais je crois qu’il ne peut ni simuler une surdité sévère, ni une compression/transposition fréquentielle.
Allez faire un tour ici aussi, il a l’ai assez fin :
http://www.phon.ucl.ac.uk/resource/hearloss/
Merci beaucoup pour ces liens. Ils devraient m’être fort utiles. Je m’en vais sensibiliser !
Bonjour, je suis étudiant à Fougères et réfléchis à un mémoire sur le thème » comment cadrer le patient dans l’expression de son ressenti sonore … pour rendre les réglages par l’audio plus efficaces « . Je n’arrive pas à trouver d’articles qui se soient penchés sur ce genre de sujet . Sauriez-vous me donner des pistes ? Merci
Bonjour,
Après recherches, peut-être un début de piste :
Audiologist-Driven Versus Patient-Driven Fine Tuning of Hearing Instruments
que vous devriez trouver en téléchargement sur Trends in Amplification…
Bonjour, étudiant audio de Nancy, je vous contacte car je souhaiterais pouvoir utiliser des éléments de votre article : (http://www.blog-audioprothesiste.fr/faire-du-bruit-pendant-le-test-ou-un-test-dans-le-bruit-that-is-the-question/) dans mon mémoire de fin d’étude (Audioprothèse et sons 3D : étude et application des sons binauraux à un dispositif de rééducation auditive). Je peux vous envoyer par mail les passages et graphique repris (document word).
Dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite une bonne journée
Bonjour, pas de problèmes vous pouvez les utiliser. Oui à l’occasion je veux bien voir les passages dont vous parlez. Bon courage.
Si cela vous interesse pour un prochain article, j’ai mesuré au 2CC les courbes de gains d’un Sonalto (testé par un patient) pour les 2 programmes avec leurs niveaux de sortie max … (mesuré à l’aurical).
Gain au 2cc, mais NS max in-vivo ? Là je serais preneur…
Puisqu’on est dans les articles intéressants: la baisse d’audition multiplie par 3 le risque de chute chez plus de 2000 sujets testés. Chaque incrément de 10dB de baisse multiplie par 1.4 ce risque.
http://www.hearingreview.com/insider/2012-03-01_09.asp
J’ai oublié de préciser: des sujets de moins de 70ans… On peut imaginer le risque chez des sujets plus âgés…
Une « conclusion hâtive » serait de dire que les femmes c’est « toujours moins » ?
C’est vrai, ce serait une conclusion hâtive ! 😉
voici un sujet d’actualité, un bel article en anglais intitulé: UNDERSTANDING NAL-NL2. On y apprend entre autre que les femmes demandent moins de gain et les hommes plus…. Pas de conclusions hâtives…
http://blog.starkeypro.com//bid/75435/understanding-the-nal-nl2?source=Blog_Email_%5BUnderstanding%20the%20NA%5D
Hin, hin, hin ! Poste nous des trucs, toi: on recherche des rédacteurs !
Sous l’effet de l’efferalgan Codéine, tu vas nous faire des trucs de fou !
» Faut écrire plus d’articles sur le blog ! Je n’arrive pas à occuper toutes mes journées »
Un audio qui n’arrive pas à occuper ses journées… Ca sent les chrysanthèmes à la Toussaint 😉
« Qui se casse la patte va sur le blog » 😉