TARGET mesure t-il le RECD ?

Dès l’apparition du logiciel PHONAK TARGET, une fonctionnalité alléchante a été mise en avant: la mesure RECD par le test de larsen.

Dès l’apparition du logiciel PHONAK TARGET, une fonctionnalité alléchante a été mise en avant: la mesure RECD par le test de larsen.

Idée très intéressante sur le papier: mettons qu’un appareil ait été étalonné sur un coupleur de 1,26cc par exemple en usine, la « mesure RECD par calibration anti-larsen » permettrait de connaître la différence entre le niveau atteint dans le conduit (mesuré par le micro lors de la calibration du larsen) et la valeur de référence usine. Une sorte de RECD (différence oreille/coupleur), donc.

Bon, alors on y va:

Voici le sujet test, monsieur présentant une agénésie multi-reconstruite (6 fois) avec tympano-plastie. Le tympan est resté perforé.

Son audiogramme:

L’inconfort à 4 et 6K fait littéralement « mal »… Et ce patient qui a souffert déjà pas mal psychologiquement refuse l’ancrage osseux. Il a déjà été appareillé il y a quelques années. Pas d’audition à droite.

Voilà la « photo » de son conduit:

Ce scan montre le rétrécissement vers le haut du conduit auditif dans la partie osseuse. Scan réalisé pour la fabrication d’un écouteur déporté.

Mais l’adaptation a débuté avec un embout classique (tubé 1.4mm) avant de passer à l’écouteur déporté. Et justement, le RECD avait été mesuré sur cet embout, après une audiométrie avec insert sur ce même embout.

Voici la fameuse mesure RECD:

L’étanchéité est quasi-totale (ce qui s’est avéré être un tort…) malgré un évent (qui a bien du mal à déboucher dans ce tout petit conduit). La déflation vers 1900Hz est typique d’une perforation tympanique. Le volume résiduel du conduit est très faible: on atteint 20 à 30dB de RECD de 4 à 6KHz (20 à 30dB plus fort dans l’oreille que dans le coupleur).

Que dit TARGET avec mesure sur ce même embout:

 

Là on est en droit de se demander si je n’ai pas trafiqué l’article. Mais non: même patient, même embout, même jour.

Certes, les transducteurs  de mesure sont différents (écouteur insert EAR et écouteur de l’AA), ce qui peut avoir une influence acoustique.

Mais les caractéristiques propres à ce patient, à savoir:

  • RECD négatif (perfo. tympanique)
  • RECD élevé de 3 à 6KHz

n’ont pas été mesurées.

Comment aurait-il pu en être autrement ? Comment faire, en quelque sorte, de la mesure in-vivo sans sonde ?

En conclusion: OK pour les performances, OK pour l’anti-larsen, peut-être OK pour l’estimation de l’effet d’évent, pas du tout OK pour la mesure (ou l’estimation) du RECD sans y mettre une sonde. C’est comme ça: pas (encore) de raisin sans vin, pas (encore) de mesure au tympan sans sonde !

Encore un empêcheur de « marketter » en rond…

PS: merci à Mylène pour son aide dans les mesures.

Coupleurs HA1/HA2, mesures RECD, fiabilité des mesures et mesure du RECD par l’aide auditive

Tout un programme!

Tout un programme!

A noter: il n’existe aucune norme, standard ou définition « officielle » du RECD ou des techniques et matériels nécessaire à sa mesure. Chaque fabricant de matériel audiologique propose ce qu’il veut (matériel), comme il veut (protocoles)…

La mesure RECD (Real Ear to Coupler Difference) est une mesure qui a pour but de relever le niveau de sortie dans un conduit auditif puis de comparer ce niveau de sortie avec celui obtenu dans le coupleur 2cc. Elle permet donc ensuite:

  • de faire les réglages « au coupleur », via le logiciel de mesure in-vivo, en renseignant la chaîne de mesure (et:ou le logiciel de réglage) sur ces fameuses valeurs du RECD, donc de « simuler l’oreille » au coupleur (sous réserve d’indiquer correctement quel type d’appareil vous utiliser afin de simuler l’effet du positionnement du micro de l’AA).
  • en audiométrie, de connaître les niveaux en dB SPL au tympan (SPLoGramme) correspondant au niveau HL envoyé par l’audiomètre (à condition que les seuils soient mesurés aux inserts).

Le RECD peut prendre des valeurs négatives (moins de puissance dans le conduit que dans le coupleur, souvent dans le cas d’une aération laissant échapper les basses fréquences), ou positives (plus de puissance dans le conduit que dans le coupleur, en général car le volume résiduel est plus petit que 2cc).

L’apparition des mesures RECD par les aides auditives a débuté avec Phonak (Supéro) qui a depuis abandonné cette méthode, puis est réapparue avec Starkey sur ses aides auditives Destiny (une première encore inégalée sur un intra) et maintenant sa nouvelle gamme S-Series, et Widex a développé cette fonctionalité sur sa gamme MIND-9 (les contours piles 13) depuis quelques mois.

Je ne pratique pas ce qu’on appelle « régulièrement » la mesure RECD, mais quand je le fais, c ‘est en général lors d’appareillages où elle s’avère indispensable et où le droit à l’erreur doit être minimisé autant que possible. Donc, autant la faire correctement… et justement, alors que je croyais le processus de mesure RECD « gravé dans le marbre » et d’une totale fiabilité et reproductibilité (reproductibilité selon les transducteurs utilisés, pas dans le temps), quelques éléments sont venus troubler mes certitudes. Je suis tombé sur des articles mettant en cause l’usage de tel ou tel coupleur, de tel ou tel transducteur, critiquant les jonctions tubes/tubes, etc…

Je me suis également posé la question de la « validité » des mesures RECD par un appareil auditif et vous trouverez quelques réponses très intéressantes à ce sujet (mais vous imaginez bien que si des fabricants dépensent des fortunes en « jus de cerveau » pour l’implémenter sur leurs appareils, ça doit valoir le coup!).

Je vous livre un peu en vrac mon cheminement :

  • les coupleurs : jusqu’à présent mon matériel standard pour mesurer le RECD consistait en un écouteur insert (celui du casque in-vivo) auquel était relié un tube flexible de quelques centimètres terminé par un petit adaptateur en plastique qui se connectait au tube de l’embout puis au tube du coupleur contour dans un second temps. En parallèle bien sûr était monté le microphone sonde de mesure dans le conduit pour la première étape.

Voici le montage en question (document Interacoustics) :

Etapes de la mesure RECD sur HA2

Mais un jour, le logiciel de la chaîne de mesure et les logiciels fabricants se sont mis (presque en même temps) à demander des précisions sur le type de coupleur utilisé, à savoir HA1 ou HA2 ( ?). J’ai passé outre au départ en me disant « encore un truc d’audiologistes américains hyper pointus », mais quand même, pour ne pas mourir idiot, j’ai trouvé (document Prodition) :

Coupleurs HA1 et HA2

Le coupleur dénommé HA1 est celui qui correspond à notre coupleur intra et le HA2 au coupleur contour, c’était tout bête !

Et je me suis demandé :

Pourquoi, alors que l’on a un embout sur mesure sous la main, utilise t-on un écouteur + mousse EAR, et donc un coupleur intra (le dénommé HA1) pour faire une mesure RECD ? Pourquoi, alors que la première mesure a été réalisé avec l’embout personnel, utiliser ensuite le coupleur intra (HA1), en fixant l’embout avec de la pâte pour la partie « mesure coupleur », et pas le coupleur HA2 ?

Quelques recherches auprès de mon ami Google et quelques coups de téléphone à des gens mieux informés que moi m’ont amené à mettre le doigt sur un problème de reproductibilité en fonction des coupleurs utilisés (HA1/HA2), des couplages utilisés (embout sur mesure, mousse type EAR, sonde de type tympanométrique), etc…

  • la fiabilité, la reproductibilité : mais là j’exagère, car une mesure RECD est reproductible… si on la mesure toujours de la même façon, et dans un même laps de temps !

Si on compare la mesure du RECD avec la mesure du gain étymotique (la « résonance » du conduit auditif externe), cette dernière est fonction de la longueur du CAE et ne varie pas en fonction du matériel de mesure utilisé. Mais pour ce qui est du RECD, que l’on peut aussi considérer comme une « signature acoustique » individuelle du conduit fermé, sa valeur dépendrait de ses conditions de mesure, jusqu’à 10dB, ce qui est gênant pour une mesure censée améliorer la précision des réglages… C’est à dire que si vous mesurez le RECD avec trois transducteurs différents, vous obtenez trois mesures (légèrement, certes) différentes (Munro, « Measuring the Real-Ear to Coupler Difference Transfer Function With an Insert Earphone and a Hearing Instrument: Are They the Same? », E&H, 2005).

Ce que j’en retiens, c’est que lors de la mesure RECD « classique » (Aurical, Affinity, etc…) comme sur les photos plus haut, l’embout du patient est utilisé lors de la première étape, puis enlevé et « remplacé » par le simulateur d’embout que constitue le coupleur contour (HA2) généralement utilisé. On remplace donc l’embout du patient par l’embout « artificiel » du coupleur pour la seconde étape… pas besoin d’être acousticien chevronné pour s’imaginer où est la source d’erreur potentielle.

En conséquence, certains audiologistes ont tendance à conseiller la mesure RECD avec embout sur coupleur intra (HA1) (Munro, 2005), pour l’étape coupleur, tout en reconnaissant les risques de fuites acoustiques des basses fréquences d’une telle méthode. Et effectivement, un rapide essai m’a permis de constater une différence de 5dB (en plus) sur coupleur HA1 dans les aigus. Pas énorme, mais il y a bien une différence…

  • Occlusion totale ou pas : pour certains auteurs, la mesure du RECD devrait s’effectuer conduit auditif le plus hermétiquement fermé et préconisent donc la mesure avec une mousse type EAR (document plus haut, sur coupleur intra/HA1) ou un embout fermé type tympanométrie (embouts du ME-intra de l’Aurical et embouts du SPL60 de l’Affinity).Pour moi, la mesure s’effectuait si possible avec l’embout sur mesure… et ses fuites acoustiques (évent ou effet d’évent du moulage) afin de les reproduire sur coupleur.

Mais la mesure du RECD peut aussi servir à établir un SPLoGramme: à partir d’un seuil mesuré aux inserts en dB HL (donc occlusion totale du conduit), par la formule Seuil dB HL (casque EAR) + CDD (coupler to dial difference = différence pour passer du HL au 2cc SPL) + RECD = Seuil dB SPL dans le conduit (vous trouverez l’explication détaillée dans le Phonak Focus 33 cité plus bas).

Effectivement, par la méthode de mesure du RECD conduit totalement fermé, on élimine toute fuite acoustique, et on obtiendra donc un seuil in-situ très fiable. Reste ensuite à effectuer la mesure in-vivo, avec son effet d’évent. RECD plus mesure in-vivo ensuite, c’est un peu « ceinture plus bretelles », mais bon…

But plus « prothétique » (simuler sur coupleur un appareillage) ou diagnostique (établir un SPLoGramme), la mesure RECD peut servir aux deux, je ne le savais pas.

  • La multiplication des transducteurs. Une mesure RECD « de base » utilise trois transducteurs (l’écouteur d’émission du casque, le micro de mesure du casque, le micro de mesure du coupleur) et remplace l’embout par le coupleur contour pour la deuxième étape de la mesure. Il va sans dire que tout ce petit monde doit être vraiment bien calibré. Et peut-on affirmer que la calibration de l’écouteur du casque in-vivo ou du micro du coupleur sont choses courantes (au moins une fois par an) ? Donc, une erreur de 5 à 10dB est vite arrivée de ce côté…

Donc si on récapitule (avantages/inconvénients tirés de l’article de Munro et Toal de 2005 cité plus haut, et que vous avez peut-être téléchargé):

  • la mesure RECD par mousses EAR ou embouts type tympanométriques est celle qui donne la meilleure approximation d’un SPLogramme mais ne reproduit pas les caractéristiques acoustiques des embouts.
  • la mesure RECD avec étape coupleur HA2 (contour) est fiable au niveau fuites acoustiques mais simule l’embout par le coupleur, source potentielle de variations de mesures. De plus, les différentes variations de diamètres peuvent entraîner des variations dans les mesures.
  • la mesure RECD avec étape coupleur HA1 (intra) semble la plus se rapprocher de la mesure réelle dans le conduit, avec pour principal avantage de minimiser les jonctions et d’utiliser l’embout du patient. Elle a pour inconvénient une nécessité d’étanchéité sans faille pour l’étape coupleur sous peine de fuite des basses fréquences.
  • Et surprise: la mesure RECD par l’aide auditive, en minimisant les transducteurs, voire carrément l’étape coupleur pour les appareils récents, semble la plus proche de la réalité acoustique dans le conduit (et pour cause!).

Si avec tout ça vous n’êtes pas découragés de faire une mesure RECD !

Mais non, juste un chiffre glané dans le Phonak Focus 33 : une étude de 2003 de Saunders et Morgan sur 1814 adultes a montré des disparités in-vivo de 40dB à la même fréquence pour un niveau fixe délivré par l’audiomètre. Qui est prêt à prendre le risque de 10,20 ou 30dB d’erreur dans un petit conduit auditif ? Même conscient des quelques décibels d’erreur de la technique RECD, ça vaut donc toujours la peine.

J’insiste aussi sur l’avancée très intéressante apportée par les fabricants qui se sont lancés dans la mesure RECD par les appareils. Initiée puis abandonnée par Phonak avec le Supéro, Starkey ensuite (qui a renommé sa technique en « mesure in-vivo »), puis Widex avec le RECD par l’appareil sur la série MIND 3 et MIND 4. On utilise un micro et un écouteur (ceux de l’aide auditive), l’embout du patient, et pas d’étape coupleur. Cette mesure prend au maximum 5 minutes. Et même si on n’adapte pas le MIND par exemple, les valeurs du RECD peuvent être relevées pour être utilisées avec un autre appareil (contour). Beaucoup d’avantages, et les courbes obtenues semblent très fiables, car la technique du RECD par les appareils semble la plus « robuste », c’est à dire la plus proche de la mesure in-vivo.

Il y a fort à parier que cette technique se développe chez quasiment tous les fabricants ces prochaînes années tant elle est porteuse de précision.

A quoi ressemble un RECD « standard » ? En fait, pour une même personnes, on obtient plusieurs résultats selon la façon de mesurer:

  • vous trouverez ici l’analyse d’une mesure RECD pratiquée sur embout avec évent
  • et dans ce document la comparaison de la mesure précédente et d’une mesure RECD faite par insert EAR et mousse occlusive

Pour aller un peu plus loin, un pdf très didactique sur toutes ces conversions barbares comme RECD, REDD, CDD,… et la création d’un SPLogramme.

La bible du RECD (attention, usage du Guronzan(tm) recommandé!).

Merci à Rémy BOURGON (Phonak), pour sa « French version » du Phonak Focus, à M. TORREANI (Widex) pour sa mise en garde sur le caractère « absolu » du RECD, à Alexandre GAULT et Jean-Baptiste DELANDE (Widex) pour leurs infos sur la mesure RECD MIND et certains documents cités ici. Merci à « CG » (qui avance masqué!) pour ses remarques.

XD.

PS: mesurer un RECD n’est utile que si l’audiométrie préalable a été réalisée aux INSERTS (EAR 3 ou 5A); ce matériel audiométrique présente beaucoup d’avantages (suite au prochain épisode…).

RECD, cet inconnu… que tout le monde voudrait connaître !

Un titre un peu provocateur pour évoquer la course que mènent les fabricants d’aides auditives pour approcher au plus près cette valeur, appelée RECD (Real Ear to Coupleur Difference), plus importante peut-être que la résonance du conduit auditif.

Un titre un peu provocateur pour évoquer la course que mènent les fabricants d’aides auditives pour approcher au plus près cette valeur, appelée RECD (Real Ear to Coupleur Difference), plus importante peut-être que la résonance du conduit auditif.

Qu’est-ce que le RECD, quels en sont les enjeux ?
Le RECD est la différence de niveau sonore entre un appareil auditif mesuré au coupleur et ce même appareil dans l’oreille.
Le RECD est variable selon la fréquence mais ne dépend pas du niveau sonore testé. Cette différence entre le coupleur et l’oreille réelle est essentiellement due à l’écart des volumes résiduels : le coupleur est normalisé à 2cc (pour le plus courant) mais le volume résiduel de l’oreille appareillée (volume entre l’extrémité de la coque et le tympan) est rarement égal à 2cc.
D’autre facteurs également influencent le RECD, comme l’aération par l’évent ou autres facteurs d’amortissement acoustique (tube, peau).
Bref, lorsqu’un fabricant met sur le marché une aide auditive, son but, et le notre, sera d’obtenir, comme aux débuts de l’informatique personnelle, le WYSIWYG (What You See Is What You Get) !!! En clair, que les courbes affichées à l’écran soient réellement celles obtenues dans l’oreille du patient.
Alors après, on pourra discuter temps d’attaque ou de retour, réducteurs de bruit, micro directionnel, TK, etc…
S’assurer en premier lieu que le patient ENTEND correctement !

Tout sera donc employé par les fabricants pour évaluer cette marge d’erreur entre le coupleur et l’oreille qui leur (nous ?) échappe et risque d’aboutir à un appareillage médiocre, ou long à régler.
Il existe certes des «abaques» de RECD : des courbes normalisées pour les hommes, les femmes, les enfants selon leur âge, le diamètre de l’évent, la profondeur des embouts…
C’est pourquoi il n’est pas inutile de renseigner ces valeurs dans le logiciel.

Une autre technique d’évaluation indirecte du RECD est l’audiométrie par l’aide auditive. En effet, le signal émis par l’écouteur lors de la mesure du seuil est calibré en usine, donc connu par le fabricant. Le patient sert alors de microphone sonde lorsqu’il répond !
Le logiciel calcule ensuite la différence entre le niveau émis et la réponse du patient. Cet écart affinera les abaques RECD utilisées par l’algorithme.
Mais cela ne semble pas suffire. Pour preuve, un spécialiste « historique » de l’audiométrie par l’appareil (WIDEX, dès 1996 sur les Senso) introduit la mesure RECD sur certains de ses contours récents (série MIND 9). On citera STARKEY, premier fabricant à proposer la mesure RECD sur des intras (gamme Destiny), sans oublier PHONAK, pionnier de la mesure RECD par les appareils avec les Supero, en 1999.

Evidemment, la pratique de la mesure in-vivo permet de rectifier instantanément les décalages entre niveaux affichés et réels, d’autant qu’elle n’est pas beaucoup plus complexe à réaliser qu’une « vraie » mesure RECD. On pourra également relativiser l’intérêt de la mesure RECD pour les appareillages « ouverts ».
Mais on le voit, une des clés de précision des réglages (tout du moins dans le domaine fréquentiel), réside dans la connaissance du « facteur RECD ».

D’ici quelques années, lorsque tous les fabricants mesureront d’une manière ou d’une autre, la valeur du RECD, il y a fort à parier que le premier réglage sera très proche d’un « idéal », bien qu’en matière de perception…
Nous nous recentrerons alors sur un fondamental de l’audioprothèse : la rééducation auditive, et là, nous aurons toujours du travail !