Dès fois, à nos heures perdues, notre regard s’arrête sur une brochure, une de celles qui jonchent votre bureau (et oui, il y en a quelques unes qui traînent !). On la regarde, on constate qu’elle date, on feuillette les pages et paf, on tombe sur un article qu’on avait laissé passer, qui ne nous avait pas interpellé à l’époque. L’article qui trouve tout sens là, maintenant, paf !
Dès fois, à nos heures perdues, notre regard s’arrête sur une brochure, une de celles qui jonchent votre bureau (et oui, il y en a quelques unes qui traînent !). On la regarde, on constate qu’elle date, on feuillette les pages et paf, on tombe sur un article qu’on avait laissé passer, qui ne nous avait pas interpellé à l’époque. L’article qui trouve tout sens là, maintenant, paf !
C’est le cas de l’article suivant, plutôt éloigné de la « pure » technique, qui avait été publié en Juillet 2013 (assurément le « holidays effect » avait du provoquer une lecture rapide du magazine… genre un coup d’oeil toutes les 4 pages…) dans le journal AUDIOLOGY INFO (j’espère qu’ils ne m’en voudront pas de récupérer des copies de leur étude).



Alors qu’apprend-t-on d’aussi important ? Et bien que le rôle de l’audioprothésiste est crucial (rien que ça, à l’heure où tout le monde s’évertue à penser que l’appareillage auditif peut être mis en place par n’importe qui !) dans le port quotidien des solutions auditives. En effet, l’article énumère les facteurs limitant le port des aides auditives à moyen/long terme. Est ainsi listé :
- la qualité intrinsèque de l’aide auditive
- le confort de port
- l’adaptation de l’aide auditive aux paramètres audiologiques
- les facteurs psychosociaux.
L’étude s’appuie sur les publications de la très sérieuse Université de Nottigham (ici) : celle-ci dit que le plus important pour augmenter le taux d’utilisation des aides auditives, c’est de surveiller, accompagner et conseiller le patient fraîchement appareillé plutôt que de faire assaut de nouvelles technologies (tiens, tiens… :-)) ça fait du bien de le lire, 5 mn de tendresse dans ce monde de brutes !)
L’étude conclue que le style de la prise en charge réalisée par l’audioptrothésiste contribue de façon significative au bénéfice apporté par l’aide auditive et peut induire une différence notable de port à court ou moyen terme.
L’expérience auditive des utilisateurs est une notion quasi essentielle : l’accompagnement, la guidance, la validation de l’adaptation, la vérification de l’adéquation entre attentes et possibilités/limites de correction auditive sont ainsi des éléments clefs d’un appareillage auditif réussi !
Des outils d’évaluation des capacités d’usage d’une aide auditive n’attendent plus qu’un traducteur 🙂 (le test PHAST pour Practical Hearing Aids Skills test – Revised). De même, le test ANR permet de prévoir le taux d’usage d’une aide auditive.
L’audioprothésiste ne doit pas oublier qu’il doit « coacher » son malentendant pour réussir à satisfaire son patient ! Abon entendeur !