Une formule non-linéaire bientôt au catalogue : CAMFIT (CAMEQ, CAMREST et CAM2)

 

 

On connaissait NAL NLx, DSL i/o, sans oublier nos nationales CTM et Préréglage, et bien une petite nouvelle s’était glissée dans le lot ces dernières années : CAMFIT.

En fait, CAMFIT (CAMbridge FITting) est un logiciel regroupant des formules de prescription de gain pour le réglage d’aides auditives.

CAMFIT propose trois formules de prescription de gain:

  1. CAMREST censée donner un gain restaurant des différences normales d’intensité, le but principal n’est pas l’efficacité mais le confort d’utilisation
  2. CAMEQ qui donne un gain nécessaire pour placer le spectre vocal au-dessus du seuil, de 500 à 6000Hz, chaque bande devant donner une égale sensation d’intensité
  3. CAMEQ-2HF, la toute dernière (2010), développée pour les appareillage à large bande passante (jusqu’à 10KHz), elle diffère également  de CAMEQ dans le fait qu’elle suppose que les porteurs de ces aides auditives se trouvent en champ diffus (évents ouverts), ce qui a une incidence pour l’estimation des niveaux au tympan.

Développée par l’inventeur du TEN-Test (test de zones mortes), B.C.J. Moore, en 2001, la formule de calcul CAMFIT est censée générer une sensation égale dans chaque ERB (Equivalent Rectangular BandWith).

Les ERB sont à peu près l’équivalent des bandes critiques, « portions cochléaires » dans lesquelles la sensation d’intensité est équivalente. Cette notion d’ERB a d’ailleurs servi à la mise au point du TEN (Threshold Equivalent Noise) ou bruit égalisateur de seuil. Et en effet, ce bruit utilisé pour le test de « zones mortes » fait baisser le seuil de manière égale en fréquence, ce que ne ferait pas un bruit rose par exemple.

B.C.J. Moore tient beaucoup à cette notion d’ERB et effectivement, la mise au point du TEN, distribuant une quantité d’énergie égale dans chaque bande, a prouvé le bien-fondé de cette notion.

Ce que j’en ai lu, c’est que CAMFIT donne des cibles proches de NAL NL. Doit-on en déduire que le seuil d’inconfort pris en compte est statistique ? Une approche par la sensation est-elle vraiment supérieure à une approche 1/3 d’octave (ça ne doit pas se jouer à grand chose) ? Si elle est en concurrence avec NAL NL ou DSL aujourd’hui, les résultats de CAMFIT sont-ils supérieurs sur le plan de la sonie, du confort, de la performance ?

Dans un article de 2004, Moore comparait ses méthodologies CAMREST et CAMEQ avec DSL (version 4.1 à l’époque), et en retirait beaucoup moins d’ajustement post-premier réglage qu’avec DSL qui nécessitait une réduction ultérieure des aigus. On sait maintenant que cette suramplification des HF pour DSL 4.1 était son gros inconvénient, disparu maintenant avec la version 5.

Dans un article à paraître, Moore et son équipe compare la dernière version de sa formule de calcul en version HF (CAM2) avec NAL-NL2.

Et d’ailleurs, sur leur site, l’équipe DSL indique que c’est en partie sur les recommandation de l’article précédent, que des cibles « plus appropriées aux adultes » ont été élaborées.

Guéguerre des labos, les formules de calcul sont aussi un marché… Et BCJ Moore d’ailleurs vient de communiquer sur le sujet (merci à L. AUBIN pour l’info).

Les fabricants ont semble t-il tranché : je n’ai jamais vu à ce jour CAMFIT en formule de calcul proposée par un logiciel, sauf je crois sur les chaînes de mesure AudioScan (non distribuées en France). Mais ça va venir, on peut le parier, dans les mois qui viennent.

Le Buzz… et l’argent du Buzz

Ca fait longtemps (quelques semaines en fait, une éternité de la vie d’un « produit ») que je me demandais si j’aller en parler, voilà mon état d’âme:

Ca fait longtemps (quelques semaines en fait, une éternité de la vie d’un « produit ») que je me demandais si j’aller en parler, voilà mon état d’âme:

Je ne vais pas citer de marques ni de modèles mais vous allez comprendre tout de suite. Vous avez dû revevoir il y a quelques jour une carte postale avec… un fruit !

La machine marketing était lancée, et le point d’orgue cette semaine, avec la réception d’une boîte de sucreries en forme dudit fruit et le petit dernier: une aide auditive intra-auriculaire « universelle », c’est à dire s’adaptant sans empreintes.

Un intra-auriculaire s’adaptant sans empreinte, donc de forme standard, pour plus de 50% des conduits auditifs et autant de surdités…

– Le « truc du camion » vous voulez dire monsieur ?

– Ah non ! cher patient, c’est de la haute technologie, je vous fais une audiométrie par l’appareil, je calibre mon anti-larsen, je mets le pare-cérumen, tout ça, c’est complexe !

– Bof, moi vous savez, sur mon ordinateur, je fais du montage vidéo et audio, ça m’a pas l’air bien compliqué de cliquer pour entendre des sons et envoyer un bruit pour vérifier l’étanchéité du truc !

– Pas du tout, tout ça est extrêmement complexe, très délicat à mettre au point !

– Mais vous avez juste à le commander, ce truc n’est même pas fait à mon oreille, vous cliquez sur deux boutons…

– … mais…

– … et en plus, si mon audition baisse dans 3 ou 4 ans ?

– Eh bien je mettrai un dôme plus obturant !

– Wouah ! quelle expertise ! et s’il tombe en panne ?

– On le change !

– Ce n’est pas réparable ??!!

– Je ne sais pas trop, mais c’est sûr, pendant la garantie, on le change !

– Et ça coûte ?

– Euhhh…

STOP – STOP -STOP -STOP !!!!!

Au secours ! Où allons-nous ? Quelle image voulons-nous donner de notre profession ? Est-ce si difficile D’ADAPTER une aide auditive, dans le sens noble du terme (oui, ça peut !) ? Pourquoi vouloir « vendre vite » ? Pourquoi succomber aux sirènes d’un marketing qui nous promet d’aller plus vite si c’est pour le regretter amèrement plus tard ? Des anti-larsen de plus en plus performants doivent-ils servir à faire passer du n’importe quoi ? etc, etc…

Une chose: le circuit de cette « merveille » est tout à fait digne d’intérêt, connu et éprouvé, il rend d’immenses services à de nombreux malentendants. Est-il absolument nécessaire de mettre le doigt dans l’engrenage de la médiocrité de l’adaptation ?

XD, pas content…

Une boucle magnétique/bluetooth pour téléphones portables

Alors souvent disponibles chez les audioprothésistes (ah ! ce monopole, encore !), un peu confidentiels, pas forcément universels (dédiés à une marque d’aides auditives), les systèmes de transmission bluetooth/magnétiques (position T) étaient trop peu distribués. Il faut le reconnaître, téléphoner avec un portable pour quelqu’un d’appareillé est souvent difficile.

Alors souvent disponibles chez les audioprothésistes (ah ! ce monopole, encore !), un peu confidentiels, pas forcément universels (dédiés à une marque d’aides auditives), les systèmes de transmission bluetooth/magnétiques (position T) étaient trop peu distribués. Il faut le reconnaître, téléphoner avec un portable pour quelqu’un d’appareillé est souvent difficile.

Il faut saluer à ce titre l’arrivée du collier réception bluetooth/émission magnétique LPS-5 de Nokia:

Ca ressemble furieusement à quelque chose de connu de nous, et c’est disponible EN GRAND PUBLIC (ça va faire plaisir aux anti-« monopole » 😉 ). Bien entendu, les aides auditives doivent être équipées de la position T. Plus d’excuses pour ne pas avoir de portable. A quand l’implémentation d’une boucle T dans TOUS les téléphones fixes vendus en France, je ne comprends même pas pourquoi ce n’est pas obligatoire…

Le descriptif du Nokia LPS-5.

L’avenir des audioprothésistes : l’émeute !

Eh non, ce n’est pas un sujet syndical que je vais aborder (vous êtes des esprits tordus !!).

Eh non, ce n’est pas un sujet syndical que je vais aborder (vous êtes des esprits tordus !!).

Je vais vous parler d’une belle invention, sortie de cerveaux très puissants : le canon anti-émeute.

En effet, les chercheurs de la société ArmyTech, fabricant de matériel de sécurité et défense, ont mis au point un canon à air comprimé dont le but est de produire des séries de détonations si puissantes qu’elles atteignent 140dB (SPL ?) à 30m, mortelles à 10m par effet blast…

Raffinement suprême, le fabricant étudie une version coudée de son canon pour le planquer à un angle de rue, j’imagine.

La « clientèle » à qui s’adresse cet engin : les émeutiers, manifestants, groupes « hostiles » de tout poil… qui ne savent pas se tenir.

Le but est donc de créer un traumatisme sonore susceptible de disperser les vilains.

Qu’une telle chose soit utilisée dans le cadre d’actions militaires, passe encore, on peut se dire que cela fait partie des risques encourus et assumés ; que des populations civiles risquent un traumatisme sonore irréversible et soient donc handicapées à vie, et les audioprothésistes en savent quelques chose, c’est une autre histoire (triste).

Je suis étonné de la dualité de l’intelligence humaine : d’un côté des équipes de chercheurs développant sans cesse des solutions auditives pour améliorer la vie des malentendants, de l’autre des équipes non moins qualifiées cherchant à détruire l’audition…

Description du joujou en question et potentialités (!).

Recommandations de la HAS concernant la surdité de l’enfant

La HAS (Haute Autorité de Santé) vient d’éditer toute une série de recommandations concernant la surdité de l’enfant de 0 à 6 ans.

La HAS (Haute Autorité de Santé) vient d’éditer toute une série de recommandations concernant la surdité de l’enfant de 0 à 6 ans.

Elles sont visibles et téléchargeables ici.

Merci brother… (message perso!).

XD.

La mesure in-vivo d’efficacité de l’appareillage auditif

Progressivement, cet article va évoluer, par mise en ligne de divers documents sur la mesure in-vivo. Revenez faire un tour régulièrement…

Progressivement, cet article va évoluer, par mise en ligne de divers documents sur la mesure in-vivo. Revenez faire un tour régulièrement…

L’atelier (fr) « La mesure in-vivo d’efficacité de l’appareillage auditif » du congrès UNSAF 2010.

Le (fr) document fil directeur de l’atelier.

Une (fr) synthèse (toute personnelle) du processus réglages et mesures.

A la demande de certain(e)s, (fr) un fichier .iax de configuration de test REM pour Affinity (version logicielle 2.0.4 minimum): à télécharger et importer comme test dans votre Affinity.

Concernant les diverses sources de renseignements au sujet de la mesure in-vivo:

Terminologie:

  • On commence en Français (!) par (fr) un document établi par Marco TORREANI (Widex), avec humour parfois, sur les principaux termes de la mesure in-vivo (juste un point de détail: RETSPL ne signifie pas « real ear threshold… » mais « reference equivalent threshold… », voilà, c’est dit !)
  • toujours du même auteur, (fr) un descriptif des bruits ICRA, mais ces derniers vont être supplantés par l’utilisation de l’ISTS (voir plus bas)

Les sites internet:

Concernant les bases de la MIV, c’est à dire acoustique et psychoacoustique (intégration des sons complexes type parole):

  • un chouette site (fr) sur les ondes stationnaires et résonateurs 1/2 onde (le conduit auditif ouvert)… des révisions !
  • … et un conduit fermé par un embout avec évent, ça devient un (fr) résonateur de Helmoltz, ce que l’on mesure en in-vivo appareil arrêté et en place sur l’oreille (le REOR/REOG)
  • Un cours très intéressant sur (fr) la sonie des sons complexes, en français (!), abordable et qui donne une bonne compréhension de la perception par l’oreille humaine de la parole, de la largeur des bandes critiques ou des ERB (B.C.J. Moore) et du pourquoi de l’analyse en 1/3 d’octave de la parole par les chaînes de mesure in-vivo et des cibles de REAR pour un signal de parole
  • Concernant la résonance du CAE chez l’enfant, ainsi que le phénomène de « noeud à 6000Hz »: « MAGERA P., LURQUIN P. Evolution de la résonance du conduit auditif externe chez le nouveau-né et le jeune enfant ». Cahiers de l’audition n°88.
  • Les (fr) effets produits par un mauvais placement de la sonde

La transposition des données de l’audiométrie (dB HL) en dB SPL au tympan (SPLoGramme):

Le SPLoGramme est un terme initialement utilisé par le groupe DSL.

La difficuté en appareillage auditif est de connaître la quantité d’énergie au tympan, en dBSPL, nécessaire à déclencher la sensation auditive, alors que l’on travaille en dB HL sur des bases coupleurs (6cc pour le casque, 2cc pour les inserts). Des moyens existent pour « approcher » ces valeurs du SPLoGramme, soit par estimation à partir des normes ISO, extrapolation du MAP (voir plus loin), Inserts et RECD, …

  • Quelques exemples de dérivation des données HL vers le SPLoGramme récapitulées (fr) dans ce pdf
  • L’usage du SPLoGramme pour DSL (fr), tirée du (en) site DSL
  • Le passage HL–>SPL est régit par (en) différentes normes ISO selon les transducteurs de mesure utilisés…
  • … mais formules de calcul et fabricants utilisent fréquemment le MAP (Minimum Audible Pressure) pour leurs estimations des niveaux sonores au tympan: un article de (en) Killion (1978) et (en) plus récent, du même
  • Vous trouverez dans ce document Interacoustics les (en) dérivations utilisées pour passer du champ libre aux dB SPL au tympan, tableaux de conversions tirés de BENTLER et PAVLOVIC
  • Des dérivations HL–>SPL individualisées sont possibles (souhaitables ?), comme l’usage (en) du REDD, du (en) RECD, voire la (fr) mesure directe en dB SPL dans le conduit
  • En général, l’usage des (en) inserts (EAR 5A) en audiométrie et l’utilisation des RECD,(fr) mesurés ou (fr) statistiques, outre les avantages inhérents à ce type de matériel, permettent une bonne approche de la réalité acoustique en fond de conduit, en restant facilement utilisables en usage quotidien
  • Vous trouverez dans (fr) cet article une approche de la problématique des transformations (dérivations) HL->SPL(tympan) et les solutions pour approcher au mieux le SPLoGramme.

Bref, la MIV, réputée comme « juge de paix » de l’appareillage se base (cibles et SPLoGramme) sur des approximations parfois importantes. Il faudra accepter cette erreur ou chercher à la réduire par les moyens cités plus haut.

Mesure in-vivo de signaux de parole:

La mesure in-vivo de la parole, surtout en niveaux de sortie est appelée à (en) devenir une mesure incontournable (attention: document CONFIDENTIEL, c’est marqué dessus!!!!), notamment avec les évolutions logicielles des chaînes de mesure actuelles permettant le calcul de la dynamique du signal (crêtes et autres niveaux d’énergie). De plus la mise au point de nouveaux signaux vocaux, standardisés, permet une utilisation universelle et réaliste des performances des AA, toujours dans le but de ne pas désactiver les réducteurs de bruit.

  • l’article incontournable de ce genre de mesure est en français (chouette!!): « Spectre à long terme de la parole en valeurs crêtes » de Hilaire, Renard, De Bock, Vervoort, Lurquin, et Lefevre, paru dans les cahiers de l’audition Vol. 4, N°3, mai-juin 2002. Ne boudons pas notre plaisir pour une fois qu’un tel article est disponible en français. Il permet de bien appréhender la difficulté de travailler en REAR à la voix et de bien cerner l’apport des informations de crêtes.
  • concernant les nouveaux signaux vocaux, on citera l’ISTS (fr) décrit dans ce blog, et téléchargeable sur le (fr) site de l’EHIMA
  • La visualisation de signaux vocaux dans le champ dynamique du malentendant porte le nom de Speech Mapping, Visible Speech, etc., vous trouverez dans (en) ce document Audioscan la description de cette mesure et le pourquoi de l’analyse par 1/3 d’octave. La dynamique du signal par analyse percentile est également très intéressante.
  • l’analyse percentile du signal permet d’en visualiser l’énergie dans la dynamique souhaitée. En général, on représentera la zone d’énergie +12/-18dB par rapport au niveau moyen, ce qui correspond aux percentiles 99 (niveau dépassé 1% du temps= les crêtes) et 30 (dépassé 70% du temps= -18dB). Vous trouverez dans ce document quelques grandes lignes sur la lecture des zones d’énergies de la parole mesurée in-vivo.
  • La norme IEC 60118-15 (en) (http://shop.bsigroup.com/en/ProductDetail/?pid=000000000030206924), détaille la façon dont l’analyse percentile doit être conduite: soit par analyse FFT sur 1024 points , soit la prise en compte de 50 mesures conduites sur une fenêtre de temps de temps de 100ms (sources et détails: A. GAULT, Widex)
  • De l’émergence du niveau moyen (analyse FFT par 1/3 d’octave) par rapport au seuil (SPLoGramme point par point en 1/2 octave), on définira l’intelligibilité de la parole: le (en) SII (Speech Intelligibility Index). Ce SII noté en %, représente les « chances » d’intelligibilité. Par exemple, le niveau moyen de la parole juste sur le seuil donne un SII de 33%,on attendrait donc un SRT (50% d’intelligibilité) à ce niveau. Pourcentages obtenu par tests sur des normoentendants… mais ce SII est certainement utilisé par les AA récentes afin de maximiser l’intelligibilité en situations bruyantes (le petit programme téléchargeable sur le site SII).
  • Lors d’une mesure in-vivo d’un signal de parole en niveau de sortie (REAR), ce dernier, analysé en FFT par 1/3 d’octave (par exemple), est affiché sur le SPLoGramme qui lui, représente le seuil au tympan mesuré point par point… Cette superposition  est rendu possible par l’utilisation de pondérations spécifiques.
  • Pour une revue technique des différents signaux utilisés en MIV depuis les débuts jusqu’à l’ISTS, voir l’article d’ A. GAULT et X. DELERCE.

Mesure in-vivo et appareillages « ouverts »:

L’appareillage ouvert, sans occlusion ou occlusion partielle du conduit auditif, le plus souvent sur des surdités légères à moyennes, n’est pas anodin sur le plan de la correction. D’une part, chez ces sujets peu gênés, la moindre erreur est vite fatale (rejet de l’appareillage), d’autre part, tous les facteurs acoustiques propres au conduit ouvert sont réunis pour rendre compliquée la mesure. En effet, si le conduit est totalement ouvert, la MIV risque se faire dans un noeud de longueur d’onde à proximité du tympan (voir premiers docs de cet article); également, qui dit conduit ouvert dit fuite acoustique du signal amplifié vers le micro de référence (voir idem); enfin, pour des patients peu malentendant, la perte de résonance du conduit auditif par occlusion partielle ou totale peut s’avérer être une perte d’identité acoustique. Vous trouverez ci-dessous quelques articles sur ces aspects:

  • Tout d’abord, il est incontournable de lire l’article de Clément SANCHEZ sur la mesure in-vivo d’appareillage ouvert, tout en considérant bien que cette méthode de mesure concerne (et concernera de plus en plus) TOUS les appareillages dont l’anti-larsen est performant, et l’appareil, puissant.
  • un article très intéressant sur  l’appareillage ouvert et les méthodes de mesure (GI ou REAR ?), l’occlusion, la fuite acoustique… bref, en (en) « 10 conseils à emporter », Mueller et Ricketts dressent un tableau de la MIV de l’appareillage ouvert très clair (merci Clément).
  • concernant la notion de « perte d’insertion » liée à l’introduction d’un appareillage auditif dans le conduit, totalement ou peu occlusif, cet (en) article intéressant de Wang, qui rejoint le précédent.
  • « Mythes et réalités » (en) concernant la mesure électroacoustique des AA open
  • Un « technical topic » de Bernafon qui se demande (en) « Où est allé mon gain ? » et pose le problème des fuites acoustiques propres aux appareillages ouverts et des phénomènes acoustiques en résultant (opposition de phase entre signal « sortant » et « entrant » par l’aération, impossibilité de correction des graves dès 2mm d’aération, etc…)
  • Où va le gain sur un GROS évent ? (fr) là !!, ou ailleurs (fr), voir les effets moyens d’évents courts (RIC et autres) et longs (embouts « classiques »)

Mesure in-vivo et appareillage de l’enfant:

Voilà pour un premier tour d’horizon des possibilités actuelles de la mesure in-vivo. Si vous avez des documents intéressants, c’est avec grand plaisir qu’il seront ajoutés à la bibliothèque en ligne. Je l’enrichirai progressivement de mon côté au fil de mes « découvertes ».

Merci à Alexandre GAULT et Jean-Baptiste DELANDE (Widex), Nadège DURAND, Clément GEORGET, Matthieu FOURNIER (pour son oreille !), Catherine CATELIN (idem !), Ph. MICHEL-POISSON (pour ses remarques), Philippe GADAUD, Sébastien GENY.

XD.

Génération mp3: Science et Vie Junior de février 2010

Juste un petit post rapide pour vous signaler la parution du Science et Vie Junior (SVJ) de Février 2010 avec un dossier « Les étranges pouvoirs du son ». Egalement un article en page 52 « Génération mp3: bientôt tous sourds ? », très didactique, pas trop gnan-gnan (ce n’est pas rien pour le public visé), avec des jolies photos… de zones mortes !

Juste un petit post rapide pour vous signaler la parution du Science et Vie Junior (SVJ) de Février 2010 avec un dossier « Les étranges pouvoirs du son ». Egalement un article en page 52 « Génération mp3: bientôt tous sourds ? », très didactique, pas trop gnan-gnan (ce n’est pas rien pour le public visé), avec des jolies photos… de zones mortes !

La prochaine fois, j’espère vous parler du gadget n° 1102 de Pif-Gadget de juin 2052 « Fais pousser tes cellules ciliées dans un verre d’Orangina ! »

Glop ? pas glop !