Récemment, on m’a montré le « FreeFit » de GN-Otometrics et notamment son mode test « mise en évidence des réducteurs de bruit ».
Sympa… Juste une remarque quand même: cette démo était faite avec un bruit rose. Un peu facile… (pour les appareils).
Bref, la piste stéréo gauche du CD de vocale du Collège contient un bien joli bruit de cocktail qui s’est retrouvé dans ma machine sous la forme d’un fichier .wav « cocktail ». Un test mesurant le gain avec un signal de parole (ISTS) puis le bruit (cocktail) a été créé. Les deux sont envoyés à 70dB SPL pendant 35sec chacun, d’abord l’ISTS, puis le cocktail.
Le but est de visualiser la différence (éventuelle) de gain d’insertion.
Eventuelle ? Oui, car des fois (souvent…) il n’y a pas de différence entre le GI « à la voix » et le GI « au bruit ». Je me résigne en me disant que les micros directionnels font moultes prouesses que je ne peux pas mesurer… L’espoir fait vivre…
Mais dans le cas de cet appareil, ça vaut le détour:
La courbe violette correspond au gain avec le « bruit de cocktail » à 70dB SPL, la bleue au gain mesuré avec ISTS au même niveau d’entrée. Presque 10dB de plus avec signal de bruit pour certaines fréquences…
Magnifique: le premier (sûr ?) appareil auditif qui amplifie plus le bruit que la parole !
Vous allez me dire « C’est un appareil à un canal et demi ! ». Non, c’est un appareil à 16 canaux, microphones « intelligents » (vachement…), sélecteur automatique de programmes, réducteur de bruit (!!), etc.
On est bien en présence du premier « réducteur de parole » sur le marché, encore un appareil à collectionner pour Brice 😉
Je crois qu’il va falloir faire des tests type « auto-journal » régulièrement pour un peu casser le marketing ambiant un jour…
Vous voulez le modèle ?